Selon la Fédération des conseils de parents d’élèves, une classe de 6ème risque la fermeture au collège Pierre Perret, à Bernes, lors de la prochaine rentrée scolaire.
Une délégation de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) devait être reçue ce mardi 4 avril, en fin de journée, à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, à Osny.
Professeurs et parents d’élèves du collège Pierre Perret, à Bernes s’opposent à la diminution pour la prochaine rentrée de la Dotation horaire globale (DHG), dispositif qui attribue le nombre d’heures à l’équipe enseignante. Ils dénoncent une situation paradoxale puisque le nombre d’élèves sera stable en septembre (516, soit + 3), voire en augmentation puisque ces prévisions ne prennent pas en compte les arrivées potentielles à la suite de nouvelles constructions dans la commune.
Conséquences, selon la FCPE : 1 classe en moins, 4 classes de 6ème à 30 élèves, fin des demi-groupes sur tous les niveaux (dédoublements de classe qui permettent des expérimentations en sciences, une participation en langues…), de l’accompagnement personnalisé et au choix d’orientation.
« Les professeurs ont tiré le signal d’alarme, souligne Virginie Labre, déléguée FCPE. Et à deux reprises, les 9 et 17 mars, le Conseil d’administration a voté contre la DHG. »
D’où, le 29 mars, une manifestation devant l’établissement, opération très largement suivie. « Les parents ont joué le jeu en n’envoyant pas leurs enfants au collège, on ne pensait pas que leur implication serait si forte. Seule une petite quarantaine étaient présents », raconte Virginie Labre.
Les contestataires étaient soutenus par Olivier Anty, Alain Garbe et Jean-Marie Duhamel, maires de Bernes, Bruyères et Ronquerolles (de jeunes Ronquerollais fréquentent le collège bernois).
