Benjamin Bayard, l’entraîneur de l’US Persan 03, livre ses impressions avant le match du 5e tour de la Coupe de France de football, dimanche 8 octobre (14 h 30), au stade Gaston-Deschamps, face à Villemomble.
Match évènement dimanche 8 octobre (14 h 30) au stade Gaston-Deschamps (entrée gratuite) où la grande foule est attendue pour soutenir l’US Persan 03 face à Villemomble Sports. Comme ils l’ont fait le 24 septembre contre Viry-Châtillon (2-1), auxquels ils rendaient six divisions, les footballeurs persanais tenteront de bouleverser la hiérarchie face à la formation de Seine-Saint-Denis qui évoluent trois niveaux au-dessus d’eux en championnat. Selon l’entraîneur Benjamin Bayard, qui entame sa deuxième saison au club (après quatre années passées au FC Chambly, l’objectif est déjà atteint. Mais, allez savoir…
« Vous avez subi votre première défaite de la saison, dimanche dernier, face au FC Argenteuil (1-2). Les joueurs avaient-ils déjà la tête à la Coupe ?
- On va dire ça… J’ai voulu intégrer un peu plus de joueurs et j’ai laissé deux titulaires sur le banc pour renforcer la concurrence. Et il y avait trois, quatre absents. On n’est pas rentrés comme il l’aurait fallu dans le match même si on menait 1-0, puis nous nous sommes endormis.
- Contre Villemomble, vous serez privé de deux joueurs de grande expérience.
- Quentin Deberles (gardien) a des problèmes avec ses cervicales, mais il reste proche du groupe. On a perdu Florian Dovergne (défenseur et capitaine) à la fin du match contre Argenteuil. Il s’est fait une grosse entorse. Conséquence : deux semaines d’indisponibilité. On va voir si le groupe a les reins solides. Il est un peu plus mature que la saison dernière.
- Vous avez réussi le grand exploit du 4e tour en Île-de-France en éliminant Viry-Châtillon (2-1), club de National 1….
- L’objectif est déjà rempli. On voulait faire mieux que l’an dernier (élimination au 3e tour), récupérer les maillots (offerts par la Fédération française de football à partir du 4e tour) et jouer chez nous. Maintenant on va surfer sur ce qu’on a fait face à Viry. Pourquoi pas deux fois ?
- Quel est l’impact de la Coupe de France sur le quotidien du club ?
- La Coupe fait vivre le club, elle fédère les éducateurs, met en avant les bénévoles, motivent les gens à aller au stade. Ils arrivent cinq minutes seulement avant le match mais une fois dans la tribune ils font du bruit ! Lors du match précédent, les petits sont rentrés avec les joueurs, ils ont joué sur le terrain à la mi-temps. Tout le monde est concerné.
- Le championnat reste naturellement la priorité…
- Sortir de cette division (Départemental 1, ex-Excellence départementale), c’était déjà l’objectif l’an dernier. Ce n’est simple, le niveau est homogène, il y a de très bons footballeurs en Île-de-France. Nous avons un très bon réservoir à Persan (380 licenciés) et maintenant les installations avec un synthétique du stade Louis-Odinot. On a tout pour réussir. »