Le brasseur de Bernes présente ses bières au Salon de l’agriculture

Le brasseur de Bernes présente ses bières au Salon de l’agriculture

 

Durant trois jours, du vendredi 1er au dimanche 3 mars, Guillaume Portier présente sa gamme de bières sur le stand du département du Val-d'Oise, au Salon de l’agriculture, à Paris,. Une très belle vitrine pour ce jeune homme de Bernes dont la famille est implantée localement depuis plusieurs générations.

« Mes arrière-grands-parents étaient agriculteurs à Chambly, mes grands-parents l’ont été à Bernes, mes parents et mon frère le sont aujourd’hui dans la filière céréalière : ils fournissent grains et fourrages aux écuries à Chantilly », énumère-t-il.

Le déclic est survenu « lorsqu’il y a dix ans on m’a offert un cours de brassage, c’est parti de là, raconte-t-il. Depuis neuf ans, j’ai une petite cuve dans mon garage pour ma consommation personnelle et mes proches. »

Fin 2022, son activité devient professionnelle. Il brasse ses bières à Louvres, les propose à la vente sur le marché de L’Isle-Adam et celui, bimensuel, des producteurs à Bernes.

Il a élaboré cinq recettes, classiques et originales : amère et houblonnée (Hopside down), bière noire torréfiée (Eclipse), Blanche brassée avec jus de citron vert et fleur hibiscus (Summer twist), Blonde désaltérante (Bagerna, le nom gallo-romain de Bernes), rustique d’inspiration du Nord (Brassée d’août).

« L’idée est de travailler en famille : mes parents et mon frère cultivent l’orge, je la transforme en bière, dit-il. Je me suis associé avec mon père. Nous avons acheté un hangar à un agriculteur parti à retraite, à côté de la ferme familiale et à proximité de la future zone commerciale. »

Le projet commercijal est attractif. « Douze bières à la pression produites sur place. Un espace de 350 pour le magasin et 150 pour la dégustation. Plus un terrain végétalisé, une aire de jeu de boules pour la convivialité. »

Guillaume Portier attend le feu vert de son banquier pour entamer des travaux qui devraient durer 6 mois et espère commencer à brasser à la fin de l’année. Le nom de la future enseigne, Francs buveurs, se décline au pluriel « car une bière, cela ne se boit jamais seul », estime le gérant.