La Municipalité a largement impliqué les jeunes générations lors de la cérémonie du centenaire de l’Armistice, dimanche 11 novembre, à Mours.
« Il pleut à l’Elysée », lâche un Moursien en arrivant sur la placette du Monument aux morts où se tient la cérémonie. Le maire, Joël Bouchez, regarde furtivement en direction du ciel. La pluie arrive, pas les porte-drapeaux. « On ne peut pas commencer la cérémonie sans les porte-drapeaux ! », lance-t-il, comme une évidence, à ses administrés. L’explication est la suivante : avant de se rendre à Mours, les anciens combattants participent à la cérémonie du centenaire de l’Armistice à Nointel. Durant cette matinée du dimanche 11 novembre, Joël Bouchez insiste à plusieurs reprises sur « la présence très importante des enfants », principalement des classes de CM1 et CM2 de l'école Jacques-Prévert. Trois d’entre eux lisent des extraits de lettres de poilus. Un autre évoque l’histoire de son arrière, arrière-grand-père qui a combattu durant la Grande guerre. À l’école, ils ont tous révisé les paroles de l’hymne national qu’ils entonnent. À 11 heures, les cloches sonnent dans deux lieux : la cloche du Centre paroissial et pour la première fois depuis longtemps celle de la chapelle devenue centre culturel. En mairie, où un buffet a été préparé par Jacques, le traiteur de La gourmandise, on salue à nouveau l’implication des petits moursiens qui ont contribué à la réalisation de l’expo du centenaire. Un diplôme de « Petit veilleur de la mémoire » a été remis aux élèves du CM1 et CM2 en Mairie, par les élus, en présence des enseignants et des parents. Une initiative municipale fortement appréciée par toutes les personnes présentes. Mardi 13 novembre, les CM2 se rendront au mémorial australien de Villers-le-Bretonneux, une commune de la Somme théâtre de violents combats.
