La judokate camblysienne Madeleine Malonga à la conquête de la médaille d’or olympique

La judokate camblysienne Madeleine Malonga à la conquête de la médaille d’or olympique

 

La judokate camblysienne Madeleine Malonga est l’une des grandes favorites au titre olympique dans la catégorie des moins de 78 kilos, jeudi 29 juillet.

Championne du monde en 2019 et d’Europe en 2018 et 2020, Madeleine Malonga combat à la conquête de son Graal, jeudi 29 juillet : la médaille d’or olympique des Jeux de Tokyo. Pour ces premiers J.O., la jeune Camblysienne âgée de 27 ans vient pour gagner en moins de 78 kilos. Très souvent dominatrice dans sa catégorie depuis trois ans, elle est la favori logique du tournoi olympique. Même elle reste prudente puisqu’elle a été battue en finale du récent championnat du monde par l’Allemande Anna Maria Wagner. Autre adversaire à considérer, la Japonaise Shori Hamada. Et si elle a perdu son dossard rouge de numéro 1 mondiale, Madeleine Malonga ajoute aussitôt qu’il y a « quelque chose de bien au-dessus à aller chercher. »

La jeune femme a commencé le judo à l’âge de 8 ans au CLEC, la grande association de Chambly qui propose aussi bien des activités culturelles que sportives à son gros millier d’adhérents. Lorsqu’elle a 14 ans, pour poursuivre sa progression, elle doit s’éloigner des siens pour s’entraîner au Pôle espoirs d’Amiens. « C’était un âge très jeune et ça a été difficile de quitter le domicile familial. C’est d’ailleurs pour ça que je ne voulais pas partir au début. Mais mon père m’a expliqué que c’était une chance et que si ça ne se passait pas bien, mes parents pouvaient venir me chercher. » Trois ans plus tard, elle partait à Paris pour l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), où est regroupé l’élite du sport français. Elle a une relation particulière avec le majestueux Nippon Budokan puisque c’est dans ce dojo olympique qu’elle a été sacrée championne du monde il y a deux ans.

Lors de la cérémonie d'ouverture.