Le foot rend-il fou ? La réponse est oui !

Le foot rend-il fou ? La réponse est oui !

 

« Ce ne sont pas des joueurs de foot », peut-on entendre de la bouche de l’entraîneur de l’US Granville, à propos des joueurs de foot de Chambly. Les deux clubs s’affronteront en 8es de finale de la Coupe de France le mercredi 7 février, à Beauvais (18 h 30).

 

La télé rend fou, ça on le sait depuis longtemps. Le foot, aussi ! Si on ne le savait pas encore, on en est désormais convaincu. Justement, cela s’est passé dans Télé Foot… Lors de l’émission diffusée le dimanche 28 janvier sur TF1, Johan Gallon, l’entraîneur de l’US Granville (National 2), futur adversaire du FC Chambly (National), en 8es de finale de la Coupe de France, le mercredi 7 février (18 h 30), à Beauvais, s’adresse en ces termes à ses joueurs : « Chambly, c’est quoi ? Ca fait 2 mètres, ça fait 100 kg, mais ce ne sont pas des joueurs de foot ».

Sur le plateau, Édouard Cissé, l’ancien joueur du PSG, de Monaco et de l’OM, consultant de l’émission, fustige l’attitude désobligeante du coach normand : « Il faut toujours respecter l’adversaire. Il exprime sa frustration (de ne pas jouer une grande équipe de Ligue 1). Il sait que jouer une équipe de National, ce sera beaucoup plus compliqué pour son équipe. J’espère que l’entraîneur de Chambly se servira de ses propos. » Et Cissé conclut, péremptoire : « Pour moi, c’est la fin de l’aventure de Granville. J’en suis même sûr ».

Devant cette réaction indignée d’un expert du ballon rond et face au buzz provoquée par ses déclarations sur les réseaux sociaux, Johan Gallon a tenté de se dédouaner en expliquant avoir été piégé par une caméra de TF1. « Je suis pris dans un truc où ma gentillesse me perd », assure même-t-il dans le journal Ouest-France. Et d’ajouter avec un bel aplomb : « Je ne me suis jamais permis de critiquer mes adversaires. » Comprenez : en public. Dans un rétropédalage spectaculaire, il se dit même « admiratif de Chambly. » Au final, il prononce une phrase censée : « Je n’ai pas envie que ce match parte sur des délires comme ça. » Délire, c’est effectivement le mot.