De la modernité dans la tradition

De la modernité dans la tradition

 

C’est une grande première au Bois-Hourdy, un spectacle de son et lumière, avec trente-cinq figurants, précèdera l’embrasement de l’arbre légendaire le dimanche 5 mars, à Chambly.

 

Pour leur chère fête du Bois-Hourdy, les acteurs de la ville chamblysienne cherchent toujours à améliorer leur programme autour des évènements incontournables que sont le brûlé du bonhomme de paille puis du chêne légendaire et, entre les deux la cavalcade. Au dernier jour de la fête, le dimanche 5 mars, et pour la première, Chambly folk, le groupe de danse du Cercle des loisirs éducatifs de Chambly (CLEC) propose un son et lumière aux alentours de 18 h 30. Alexandre Frene et Nicolas Loontjens en sont les metteurs en scène et les chorégraphes. Deux répétitions de deux heures chacune ont eu lieu au gymnase Raymond-Joly. Une troisième séance est prévue le vendredi 3 mars pour affiner le spectacle.

 

De gauche à droite : pour le son et lumière, Jean-Pierre Sobecki portera Saint-Louis, Willy Larsonnier se charge de Pierre de Chambly (qui sera présenté pour la première fois à la fête) et Jean-Pierre Marceau de Blanche de Castille. Des géants qui pèsent chacun 40 kilos (photo J.-L. G.)

 

« Il s’agit d’un tableau vivant avec trente-cinq figurants, avec effets pyrotechniques, sur la place de l’Hôtel de Ville et sur le parking autour de l’arbre, raconte Alexandre Fresne. C’est à la fois un tableau très court – il dure quinze minutes, il est dansé sur deux minutes – et très dense où une voix off racontera les origines du Bois-Hourdy. Il y a beaucoup de projections architecturales sur la façade de la mairie et l’arbre, des feux scéniques, de Bengale, une colonne d’argent. Pendant ce temps, il faut s’assurer de la coordination des figurants. C’est un tableau difficile à mettre au point car il y a beaucoup d’éléments à paramétrer. »