« Monsieur le Président, entendez-nous, écoutez-nous »

« Monsieur le Président, entendez-nous, écoutez-nous »

 

Dans une lettre envoyée à Emmanuel Macron, le Comité de défense des hôpitaux de Beaumont, Méru, Saint-Martin demande la réouverture du service réanimation de l’hôpital de Beaumont.

Le Comité de défense des hôpitaux de Beaumont, Méru, Saint-Martin (*) a écrit à Emmanuel Macron. Une lettre avec avis de réception qui a été réceptionnée par les services de l’Élysée le 20 mai. Dans ces deux pages, le Comité de défense rappelle la phrase très forte, sans équivoque, prononcée par le président de la République le 12 mars, au début de la pandémie de coronavirus dans notre pays : « La santé n’a pas de prix ». Et aussi, treize jours plus tard, à Mulhouse, en Alsace, où l’infection était alors particulièrement virulente, son engagement qu’ « à l’issue de cette crise un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital. Cette réponse sera profonde et dans la durée. »

Le Comité oppose aux déclarations du chef de l’État un courrier de l’Agence régionale de santé de l’Île-de-France confirmant la fermeture (effective depuis le 1er septembre 2019) du service de réanimation de l’Hôpital de Beaumont, dont l’unité a été transférée au Centre hospitalier René-Dubos, à Pontoise. Dans le même temps, il fait observer « qu’« une aide financière pour la création du même service dans une clinique privée toute proche. » Il s’agit de la clinique Conti à L’Isle-Adam.

Une pétition de 1 500 signatures (toujours en cours) a été envoyée à Emmanuel Macron auquel les membres du Comité de défense adresse un cri d’alarme. « Monsieur le président, entendez nous, écoutez-nous. Prenez en compte sans tarder, les besoins sanitaires de notre population territoriale particulièrement fragile. »

Ils souhaitent être reçus à l’Élysée. « Une délégation de 10 personnes, élus, représentants des personnels hospitaliers,  membres du comité de défense des usagers pour vous apporter tous les éléments utiles et trouver enfin une issue raisonnable pour sauver notre hôpital de Beaumont. »

(*) Composé de représentants du personnel hospitalier et syndicalistes : Yvan Mougel, Elisabeth Odorowski, Jean Mennecier, Luc Deprez, Salima Merleau, Nadège Eloi, Christian Houpin ; et deux maires : Alain Garbe (Bruyères) et Nathalie Ravier (Méru).  

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