Si vous ne connaissez pas encore Xavier Renou, la lecture du « Petit insoumis » vous donnera une idée très précise de ce champion de la désobéissance.
Sans doute avez-vous trouvé ces derniers jours « Le Petit insoumis » dans vos boîtes aux lettres... Le numéro 1, qui vient de paraître, a été « distribué aux 10 000 habitants », souligne son fondateur, Xavier Renou, qui à travers cette publication « (se) propose de défendre les intérêts des Beaumontois et les valeurs du programme de la France insoumise. » Cet apôtre de « la désobéissance civile » a pour cibles privilégiées la majorité municipale et sa maire (Udi) Nathalie Groux qui l’a devancé aux élections législatives partielles, en janvier dernier, et lui répond par des procédures judiciaires.
Au sommaire de ce premier journal qui s’étire sur quatre pages sans tabou : « Discrimination à la mairie », « Un mensonge à 110 000 € ». Et un sujet beaucoup plus léger : « Un hommage à l’histoire de nos quartiers populaires. »
Souvent déchaîné, parfois enchaîné (par ses soins) pour faire entendre sa voix, c’est peu dire que le quadra (contestataire depuis l’adolescence et beaumontois depuis deux ans) agite le petit monde politique local. Justement, il y a dix ans, Xavier Renou s’était fait traiter d’ « agité du bocal » par le président de la République (lors du Salon de l’automobile où le « désobéissant » avait dénoncé la pollution). Le premier est resté un agité de première classe ; le second doit, aujourd'hui, se sentir aussi seul qu’un poisson rouge…
