Cinq militaires ont subi des traumatismes sonores après avoir essuyé quarante tirs de mortiers tôt le dimanche 23 juillet, à Beaumont, en marge de la journée organisée à la mémoire d’Adama Traoré.
C’était donc un vœu pieu que d’espérer que la journée organisée, à Beaumont, en mémoire d’Adama Traoré, disparu le 19 juillet 2016, se déroulerait sans heurts. Or, le dimanche 23 janvier, vers 0 h 40, une quarantaine d’individus cagoulés ont attaqué au mortier un équipage de gendarmerie posté à proximité du quartier de Boyenval. Cinq gendarmes ont été légèrement blessés (traumatismes sonores) par des tirs de mortiers d'artifice à Beaumont lors d'affrontements avec une quarantaine de jeunes cagoulés. Selon une source de l’enquête citée par l’Agence France Presse, les assaillants ont utilisé « des mortiers d'artifice très puissants, avec des effets de souffle importants. » Au total, les gendarmes ont essuyé « quarante tirs directs de mortiers » visant les militaires et leurs véhicules. En réponse à cette agression, les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogène et le calme est revenu peu après 1 heure du matin. Il n'y a eu aucune interpellation. Dans la journée du samedi 22 juillet, une marche organisée par le collectif « Vérité et justice pour Adama » avait regroupé plus d’un millier de personnes. La foule avait crié « gendarmes assassins ! » en passant devant la Brigade de Persan où Adama Traoré était décédé dans des conditions suspectes.