Trois bonnes raisons de voir l’expo de Joëlle Ginoux-Duvivier

Trois bonnes raisons de voir l’expo de Joëlle Ginoux-Duvivier

 

L’exposition « Entre lignes et silences » est présentée à la Maison des artistes et du patrimoine de Beaumont jusqu’au 29 mars.

 

C’est une artiste éclectique et reconnue

« C’est la deuxième fois que j’expose à Beaumont, par amitié pour Marie-Camille Svetovidoff et Corinne Drouet-Lesclingand (présidente et membre du Cercle beaumontois du patrimoine) », explique Joëlle Ginoux-Duvivier, venue en voisine de L’Isle-Adam, le 4 février, pour le vernissage de son exposition « Entre lignes et silences », où elle a fait entrer l'érotisme représenté à l'encre de Chine, à la Maison des artistes et du patrimoine de Beaumont, jusqu'au 29 mars. Son père Jean-Paul Duvivier (1931-2008) était un auteur belge, créateur du personnage Jo Gaillard, capitaine de marine marchande aux aventures portées à l’écran dans les années 70. Cette illustratrice et écrivaine est artiste résidente à la galerie Pippa, à Paris (5e) depuis trois ans. Eclectique, elle a publié une quarantaine d’ouvrages et illustré « L’Histoire racontée aux enfants » pour la revue « Actualités de l’Histoire ».

 

Sa technique est inspirée de la calligraphie chinoise

« Je travaille beaucoup sur l’épuration des lignes, explique Joëlle Ginoux-Duvivier. J’ai appris la calligraphie chinoise pour apurer. Je m’y suis mise il y a six, sept ans. Je suis curieuse de tout, j’avais envie d’essayer. Et quand je veux quelque chose, je vais au bout… » appuie-t-elle en ajoutant que « le pinceau se tient différemment ». Avec une précision technique admirable, elle va à l’essentiel, au purement essentiel. Sa signature, un sceau chinois qui représente ses initiales J. G.-D.

 

Vous aimez les chats ? Elle les adore !

« J’en ai quatre à la maison, plus ceux qui squattent », sourit-elle. L’amour de l’artiste pour les chats a sensiblement influencé son œuvre. Une partie de l’exposition est consacrée à l’animal. « Cela fait quinze ans que je travaille sur le thème du chat », précise-t-elle. Joëlle Ginoux-Duvivier a également publié « Challigraphie » où elle mêle ses deux passions : la calligraphie et les chats, sous la forme d’un « haïlku » (petits poèmes japonais). Ce petit ouvrage très réussi, raffiné, récompensé par le 1er prix du concours international de poésies de l’association « Regards », est disponible à l’exposition.

 

Les chats font partie de sa vie et de son oeuvre (photo J.-L. G.).

 

. Jusqu’au 29 mars à la Maison des artistes et du patrimoine, 2, rue Basse-de-la-Vallée, à Beaumont. Ouverture : samedi (10 h à 17 h) et mercredi (15 h à 17 h).