« J’aime la vie, j’aime les scènes vivantes »

« J’aime la vie, j’aime les scènes vivantes »

Pour notre plaisir, Françoise Monpin anime et colore Paris (photo J.-L. G.).

 

 

L’artiste mérielloise a importé des scènes de la vie parisienne dans la galerie beaumontoise. Ses toiles inédites sont regroupées dans l’exposition « Paname » jusqu’au 23 novembre. Courez-y !

 

C’est une dame distinguée, menue avec, au bout de ses pinceaux, une œuvre épaisse, chaude, entraînante, aux techniques pointues, qui invite au partage et à l’optimisme. « J’aime la vie, j’aime les attitudes des gens, j’aime les scènes vivantes », énumère François Monpin, qui ajoute à voix basse : « Sans vouloir me jeter des fleurs, là où j’excelle c’est dans les personnages. » Ses personnages ont été spécialement créés pour l’exposition « Paname » organisée jusqu’au 25 novembre par la société artistique des Beaux-Arts de Beaumont-sur-Oise. Elle est allée à leur rencontre sur les grands boulevards, les ponts de Paris, devant une fontaine d’été, à la sortie d’une station de métro… Ils ont la vigueur des enfants qui régalent les pigeons devant les tubes qui se tortillent du centre Georges-Pompidou. « J’ai demandé ce thème de Paris pour l’exposition, je ne voulais pas mettre n’importe quoi, j’ai fait des photos, certaines ont été retirées car la composition n’était pas bonne », explique-t-elle.

 

Un vernissage en chanson !

 

Françoise Monpin est une artiste connue et reconnue. Diplômée de l’École des Arts appliqués Dupperé, elle a longtemps été illustratrice dans la publicité. « Comme je suis à la retraite et je vis seule, j’ai beaucoup de temps pour peindre, je mets les bouchées doubles, sourit-elle (elle sourit souvent). Je donne des cours chez moi à Mériel où j’ai la chance d’avoir un atelier, à L’Isle-Adam et à Butry-sur-Oise. »

Née dans le 6e arrondissement (« mais je n’ai jamais habitée à Paris »), Françoise Monpin nous apporte la capitale sur un plateau, comme celui du garçon du Flore. Une cinquantaine de peintures réalisées « en six, sept mois, cette année ». Jolie surprise pour l’hôte de la Société artistique des Beaux-Arts et de sa présidente Marie-Camille Svetovidoff, samedi 5 novembre, lors du vernissage, ses membres ont entonné « La romance de Paris », de Charles Trenet. Trois minutes d’émotion et de plaisir dans l’esprit de « Paname ».

. Ouverture : mercredi (15 heures à 17 heures) et samedi (10 heures à 17 heures), jusqu’au 23 novembre, à l’Hôtel du Croissant, 2, rue Basse-de-la-Vallée.

 

 

« La Romance de Paris » interprétée par les membres de la Société des Beaux-Arts (photo J.-L. G.).