L’US Persan 03 est visée par les instances de football en raison de comportements répréhensibles d’une poignée de « supporters ». Ce dimanche 19 novembre, son équipe fanion a été contrainte de s’exiler à Ézanville.
La belle aventure en Coupe de France (jusqu’au 6e tour) de l’US Persan 03 connaît des lendemains amers. Pendant cette compétition, les joueurs ont souvent insisté sur le rôle important des supporters. Avec leur aide, l’équipe s’est sublimée. Mais ce soutien est trop souvent tombé dans l’excès et la bêtise. Et le club persanais en paie les conséquences, en faisant l’objet de trois procédures disciplinaires : deux de la part de la Ligue de Paris-Île-de-France de football pour les matches de Coupe de France contre Viry-Châtillon (2-1, le 24 septembre) et le Racing-Colombes (2-4, le 5 novembre), au stade Gaston-Deschamps ; et une troisième émanant du District du Val-d’Oise à propos de la rencontre face à Montigny (1-1, le 15 octobre), en championnat de Départemental 1, également à domicile. Pêle-mêle, un arbitre assistant a été touché par un projectile, des fumigènes ont été utilisés, il y a eu des jets de pétards et d’objets divers…
La première sanction (en rapport avec la rencontre contre Viry) est tombée : un match de suspension du stade de Persan, ce dimanche 19 novembre. « Cela a été très dur de trouver un terrain de repli, explique l’entraîneur de l’équipe A, Benjamin Bayard. On a été en contact avec Beaumont, Chambly (pour le stade des Cheminots au Moulin-Neuf), Champagne, Bruyères, Presles, Éragny… Finalement, Ézanville a accepté de nous accueillir. »
L’US Persan y a été battu par le leader, le FC Osny (1-2) et a reculé à la 7e place, à 11 points du premier de Départemental 1. « L’objectif de la saison, c’est la montée. Mais une montée c’est déjà assez dur comme cela sans ce genre d’handicaps, déplore le coach. Au club, il y a un potentiel de joueurs, des terrains avec un nouveau synthétique au stade Odinot et nous avons fait un beau parcours en Coupe de France. Mais on ne peut pas continuer comme ça. » Comprenez : les « faux » supporters n’ont pas leur place au stade Gaston-Deschamps ! Face à cette situation, le club doit être soutenu. Ce grave sujet sera naturellement abordé lors de l’assemblée générale de l’association, le vendredi 24 novembre. D’ici là, d’autres sanctions administratives des instances dirigeantes du football vont certainement tomber.
