Dans le procès destiné à établir les responsabilités dans la mort, restée inexpliquée, à 34 ans, d’Emmanuel, un ouvrier de l’usine CEFIVAL, à Persan, en 2016, le directeur de l’entreprise a été condamné à 10 mois de prison avec sursis. La société métallurgique, spécialisée dans l’aéronautique, a écopé d’une amende de 15 000 €.
Mercredi 20 janvier, au titre du préjudice moral, le Tribunal correctionnel a également ordonné, aux frais de CEFIVAL, l’indemnisation de la mère de la victime pour une somme de 20 000 €, la sœur et le frère percevant chacun 6 000 €.
Cependant, les membres de la famille d’Emmanuel n’ont pas obtenu la réponse à une interrogation qui les harcèle quotidiennement : pourquoi leur proche n’a-t-il pu être secouru au pied de sa presse, où son corps a été retrouvé, plusieurs heures après le drame ?
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