Le maire de Bruyères dénonce les infractions de franchissement du passage du pont fragilisé vers la ZAE. Il demande la construction d’un nouvel ouvrage.
Même si le maire Alain Garbe a souligné la vitalité économique de la ZAE et du port de Bruyères, financeurs importants de la ville, lors de la cérémonie des vœux, samedi 13 janvier, le sort du pont, déclassé à 12 tonnes pour des raisons de sécurité, demeure un point sensible sur l’accès sud de la RD 222. Une route empruntée chaque semaine par 16 000 véhicules !
« Nous avons dû limiter le passage du pont aux camions de moins de 12 tonnes, générant pour les entreprises de la ZAE un détour de près de 20 kilomètres aller-retour, a expliqué l’édile. Quand on connait le prix du gasoil, cela pose de grosses difficultés aux entreprises. Nous attendons le résultat des études de fragilisation de ce pont, que certains transporteurs au-delà des 12 tonnes empruntent toujours au risque de mettre en danger leur vie et celle des autres, et ce n’est pas les amendes qui les sensibilisent non plus. Le Conseil département, propriétaire de l’ouvrage, a procédé en décembre à des travaux de réduction du passage à 2,50 mètres. Si cela a permis une diminution de ces infractions, il n’en demeure pas moins que certains persistent et dégradent ce dispositif. »
C’est une évidence logistique, « le développement de la ZAE est conditionné à l’accès de ce pont, a martelé Alain Garbe. La demande générale est : à quand un deuxième pont adapté aux véhicules lourds nécessaire pour les activités du port ? Le coût de la réfection du pont actuel ou la réalisation d’un second accès est presque identique compte tenu du montant évalué au-delà de 12 millions d’euros, et 14 Md’€ pour le deuxième accès. Et il sera sans fermeture pendant plus d’une année de cet accès actuel, qui pourra rester aux petits porteurs. Pourquoi attendre ? Faut-il un accident grave pour intervenir ? Ici même, lors des vœux pour 2023, nous avions la même demande. »