Le maire de Bruyères lance une cagnotte pour financer les travaux de la supérette

Le maire de Bruyères lance une cagnotte pour financer les travaux de la supérette

 

Lors de ses vœux, samedi 12 janvier, Alain Garbe, le maire de Bruyères, a annoncé la création d’une cagnotte pour réaliser les travaux de réfection de la supérette, fermée depuis décembre 2017, à la suite d’un incendie criminel.

Un ancien ministre de la Défense (Alain Richard) de la même famille politique (PS), par ailleurs sénateur, trois autres membres siégeant au Palais du Luxembourg (Arnaud Bazin, Rachid Temal, Sébastien Meurant), les maires de la Communauté de communes du Haut Val-d’Oise et des environs… Les vœux d’Alain Garbe, qui s’est présenté avec une magnifique cravate tricolore, ne se manquent sous aucun prétexte. Dans le gymnase des Quincelettes, après avoir lu la liste des personnalités, le maire de Bruyères a adressé une pensée publique « à mes enfants et petits-enfants à qui je ne donne pas assez de temps. » La Ville de Bruyères pèse dans l’intercommunalité pour posséder la zone d’activités la plus importante avec la ZAE du port. Un bâtiment de 30 000 de la société Panhard doit y être construit cette année. Biogénie (traitement de terres polluées) continue sa progression. L’entreprise Extract-Ecoterre (traitement des boues et terres) s’agrandira sur l’ancienne parcelle de Planète bois. Medinger environnement (revalorisation de matériaux) va s’étendre sur 6 hectares et demi. Bref, ça roule pour Bruyères grâce à l’activité de son port fluvial.

Le maire de Bruyères, Alain Garbe, entouré par ses adjoints (photo J.-L. G.).

 

Sur le plan des investissements, la nouvelle année sera marquée par la réalisation d’un équipement sportif comportant une salle d’arts martiaux, une salle de danse et un logement de gardien, avec un parking de 30 places, qui finira de compléter le Pôle jeunesse. Le coût de cette construction est de 3,425 millions d’€ (avec une subvention de 255 000 € du Département et de 100 000 € de la Région). Au Mille club, des travaux (pour 100 000 €) permettront la création d’un centre de santé avec 3 cabinets médicaux, secrétariat et salle d’attente. Le Conseil régional subventionnera la moitié de la somme. En revanche, pas de subvention pour la vidéo-protection. « C’est la troisième année consécutive que nous la sollicitons auprès du Fonds interministériel de prévention de la délinquance, rappelle Alain Garbe. Nous ne pouvons plus attendre. Nous investirons, sans subvention, pour clore notre programme de campagne : 17 caméras seront implantées sur 12 sites identifiés sur la commune. » Ne plus attendre car les délinquants ont encore frappé l’an dernier. En octobre, des individus ont saccagé le distributeur de billets de La Poste (qui n’a toujours pas été remplacé). Fin 2017, c’est un incendie criminel après un cambriolage de la supérette qui avait mis 5 personnes au chômage. Elle n’a pas rouvert. « Les assurances ne se sont toujours pas mises d’accord pour indemniser le montant des travaux qui sont estimés à 100 000 €, se désole le maire ;…; Je vais proposer de lancer une cagnotte, puisque c’est la mode, en faveur de ce commerce indispensable à Bruyères et j’en appelle à tous les Briolins, artisans, commerçants, élus, représentants de nos instances départementale ou régionale pour réunir cette somme. » Une bonne nouvelle, toutefois : l’inauguration le lundi 14 janvier, d’une épicerie, Djal market, à la place du local du dentiste qui a pris sa retraite.

De gauche à droite : Jean-Noël Poutrel (maire de Bernes), Catherine Borgne (maire de Noisy et président de la communauté de communes), Alain Richard (sénateur, ancien ministre), Alain Kasse (maire de Persan). (photo J.-L. G.).