Lors de ses vœux, le maire de Bruyères, Alain Garbe, est revenu sur l’incendie criminel de la supérette de la commune.
Retour sur les vœux d’Alain Garbe, maire (Dvg) de Bruyères, le 13 janvier dernier, au gymnase des Quincelettes. Deux moments d’émotion. Le premier, en ouverture de son discours, avec « une pensée pour eux, nombreux, qui nous ont quittés en 2017, en particulier mon ami Claude Schilmöller, parti le 3 décembre, maire de 1983 à 1989 puis conseiller municipal et de nouveau maire de 1995 à 2001. L’équipe et le lien qu’il a créé en 1995 ne s’est pas éteint. Nous lui devons cette unité à Bruyères-sur-Oise. C’était un homme de grande sagesse et de rassemblement, et je m’évertue en son nom à maintenir ce rassemblement dans mon conseil et dans l’interco, malgré les écueils qui se dressent parfois en travers de ma route, et par conséquent de notre route », insistait-il dans une allusion à peine voilée à sa non élection à la présidence de la Communauté de communes du Haut Val-d’Oise, il y a quelques mois.
Plus loin, cet autre moment fort de son allocution où la colère prenait le pas de l’émotion. « Fin 2017, nous avons eu à déplorer l’incendie de notre supérette, acte criminel et gratuit pour ces cambrioleurs qui, pour effacer leurs tracces, n’ont pas hésité à incendier le seul commerce que nous avions dans la commune. Honte à eux d’avoir mis 5 personnes au chômage et généré une gêne importante pour tous les Briolins et surtout nos aînés sans moyen de locomotion ! »
