Alain Garbe, le maire de Bruyères, a présenté les réalisations de 2018 lors des vœux à la population, ce samedi 13 janvier.
L’ambiance était conviviale en ce samedi 13 janvier, au gymnase de Quincelettes, à Bruyères. Tout vêtu de blanc, Alain Garbe, le maître de cérémonie, sait recevoir. Le maire (DvG) de Bruyères et premier vice-président de la Communauté de communes du Haut Val-d’Oise est revenu sur les réalisations de 2017 et s’est naturellement projeté vers 2018. Voici les grandes lignes de la nouvelle année…
Dix-huit caméras de vidéo-protection et
des Taser pour la Police municipale
Comme un ouf de soulagement, Alain Garbe s’est exclamé : « L’installation de la vidéo-protection, oui, enfin, c’est pour cette année, après trois années d’attente ! » Douze sites d’implantation sont retenus pour les 18 caméras : 10 en lecture de véhicules et 8 pour les observations générales. La Ville a besoin d’une subvention du fonds interministériel de prévention de la délinquance pour lancer le marché des travaux d’un montant de 157 000 € HT.
Depuis la signature d’une convention de coordination avec la police nationale, il y a un an, une collaboration étroite existe avec la police municipale. « Pour compléter notre efficacité, ce mois-ci, notre police municipale va suivre un stage pour l’utilisation du Taser (arme au poing envoyant des décharges électriques) dont elle vient d’être dotée, en attendant les caméras portatives que je souhaite acquérir pour eux », souligne le maire. Les deux fonctionnaires concernés ont suivi une session juridique pour le cadre de l’utilisation de l’arme. Dans quelques jours, une formation pratique leur sera dispensée.
Le développement du port de Bruyères
C’est l’homme et à la fois la Ceinture noire de judo qui s’expriment : « D’un naturel optimiste et battant, je crois au développement du port de Bruyères ». Le maire s’est réjoui de l’installation de l’installation de l’entreprise Panhard ces prochain mois. Elle a obtenu son permis de construire l’an dernier pour un premier bâtiment de 30 000 m2, et deux autres bâtiments de même grandeur devraient suivre rapidement. L’enquête publique s’est achevée le 12 janvier. Quant à la société Sogaris, avec sa base amont sur le port de Bruyères, elle sera reliée au terminal ferroviaire urbain de La Chapelle, à paris, malgré un retard lié à des raisons administratives. La société Medinger doit construire ce premier semestre. Et Extract-Ecoterre s’agrandir sur l’ancienne parcelle de Planète bois.
Moins de camions en centre-ville
à partir de cet été
« L’accès sud par la RD 922, dont la mise est service était programmée fin 2017, devra attendre le second semestre 2018 », regrette l’élu briolain. Les travaux devraient reprendre en mars et s’achever durant les congés d’été. « Tant attendue depuis 20 ans, elle permettra une réduction du temps de parcours, de consommation d’énergie, de réduction de pollution pour les transporteurs venant de Roissy. Ce sera également moins de camions en centre-ville, moins de nuisances et de dégradations. »
Le très haut débit pour tous les habitants
Une armoire de raccordement pour le développement du très haut débit par la fibre optique, a été installée rue de Boran, à l’angle de la rue Jeannine-Lambert. Il y en aura trois au total pour couvrir la commune. « Un besoin primordial pour les administrés, mais aussi les industriels, ce qui contribuera à l’installation des futures entreprises sur le port de Bruyères », s’est félicité Alain Garbe.
Bruyères demain et après-demain…
Le Plan d’aménagement de développement durable concerne les grandes réalisations de la commune à l’échéance de 2030. Deux projets importants d’aménagements : 170 logements et un groupe scolaire dans la rue de Boran où un arrêt de bus, un parking et une piste cyclable seront créés ; 70 logements environ et un Centre de santé dans la rue de Morangles.