La déchetterie de Champagne en travaux et en chiffres

La déchetterie de Champagne en travaux et en chiffres

 

Des travaux à la déchetterie de Champagne sont destinés à l’installation de points de bascule pour peser vos déchets. Elle doit rouvrir fin août. D’ici là, vous pouvez utiliser celle de Viarmes.

Une intense activité règne dans l’usine de Champagne gérée par le Syndicat intercommunal TRI-OR, en charge de la collecte et du traitement des ordures ménagères, qui regroupe 28 communes et 91 000 habitants.

Au ballet des camions-broyeurs qui déchargent les détritus avant de reprendre la route, s’ajoutent des travaux importants au bénéfice de la déchetterie située à l’entrée du site. Deux points de bascule sont en cours de réalisation afin de peser les déchets. Sans elles, les 2 tonnes que les particuliers ont la possibilité d’apporter chaque semaine, relevait d’une estimation. Pour les professionnels, la démarche est payante. L’élargissement du sens de circulation autour des bennes figure également au programme des travaux dont l’achèvement est prévu à la fin du mois de juillet. D’ici là, la déchetterie de Viarmes, elle-même rénovée, et accessible aux professionnels, est naturellement ouverte. Le coût HT de l’opération à Champagne est de 453 580 € : à la charge du syndicat la somme de 337 447 €, qui est complétée par une subvention de la Région Île-de-France de 116 133 €.

Les responsables en profitent pour procéder au renouvellement des badges d’accès à la déchetterie (remplir le formulaire présent sur le site Internet de TRI-OR).

Depuis un an, la méthode de ramassage des encombrants est individualisée, sauf pour les bâtiments collectifs de plus de 50 logements. Une prise de rendez-vous (en composant ce numéro gratuit : 0 800 089 095) est nécessaire avec une identification des objets dont vous ne voulez plus. Ce procédé permet une meilleure efficacité du tri sélectif et vise à « encourager les gens à être responsable de leurs déchets », souligne Sonia Anseaume, responsable communication de TRI-OR. « On est complètement dans cette politique qui relève de la loi de recyclage, fait observer Joëlle Harnet, présidente du syndical On s’aperçoit qu’il a fallu du temps avant que la population s’approprie cette méthode, mais il est vrai que nous étions aussi dans la pire des périodes. »

Les deux déchetteries gérées par le syndicat et exploitée par la société PAPREC sont restées fermées pendant un mois et demi, l’an passé, en raison de la pandémie, d’où une baisse de leur fréquentation. En 2020, 37 000 passages (7 960 tonnes) ont été enregistrées à Champagne et 26 700 (4 810 tonnes) à Viarmes. La répartition est la suivante : 33 % de terre et gravats ; 30 % de déchets verts ; 7% d’ameublement repris pour Éco-mobilier (recyclage, revalorisation) ; 3,5 % de ferraille ; 2,6 % d’appareils électriques et électronique ; 1,4 % de produits chimiques.

Une très grande majorité des membres du Conseil syndical estime qu’une troisième déchetterie est devenue indispensable. « Nous sommes ouverts aux propositions », acquiesce Joêlle Harnet. 

Olivier Lesueur (à gauche), vice-président du Syndicat TRI-OR, est chargé du suivi des travaux (photo J.-L. G.).

 

Les 28 communes du Syndicat TRI-OR

Asnières, Belloy, Baillet, Beaumont, Bernes, Béthemont, Bruyères, Champagne, Chauvry, Frouville, Hédouville, L’Isle-Adam, Maffliers, Mériel, Monsoult, Mours, Nerville, Nointel, Noisy, Parmain, Persan, Presles, Ronquerolles, Saint-Martin, Seugy, Viarmes, Vilaines, Villiers-Adam.