Les œuvres de Jun Liu sont exposées au Salon international du portrait jusqu’au dimanche 25 novembre, à la galerie Bastille Design Center (74, boulevard Richard-Lenoir), à Paris.
L’artiste-peintre chinoise, également professeure d’université, est une habitante de longue date de Mours où se trouve son atelier. Dans la soirée du vendredi 24 novembre, le vernissage s’est déroulé en présence d’une forte représentation nipponne, d’artistes et de médias, puisque cette édition du salon est placée sous le signe du Japon.
Sa réputation n’étant plus à faire, l’une de ses quatre toiles a été vendue dès le premier jour. Deux aquarelles intitulées « Le charme chinois » « La grâce chinoise » se répondent. « Ce sont des dames de Shanghai il y a 100 ans, dans des habits traditionnels de l’époque. Je pense qu’elles appartenaient à une classe sociale aisée, leurs manières sont plus libres : c’est ce que j’ai saisi, rapporte Jun Liu. Je me suis inspirée de vieilles photos et de cartes postales, des affiches de publicité également. Au début du 20e siècle, Shanghai avait la réputation d’être le ‘’Paris de l’Orient’’. C’était une ville avancée, sous l’influence de la culture occidentale. J’ai voulu retracer l’histoire de ce mythe oriental et rappeler une culture très ancienne aussi, car l’image moderne, à cause de la mondialisation, est d’une tendance homogène. »
Pour « Une famille », l’artiste moursienne s’est remis à un art chinois ancestral : le coupage. « L’amour de la famille ça reste l’actualité, enfin je l’espère. Ce qui m’inspire sur cette toile, c’est la douceur de la femme et la force de l’homme. Non pas la force militaire mais une force spirituelle, une sorte de sagesse, la compréhension, l’harmonie et la protection », énumère-t-elle.
Ce samedi 26 novembre, Jun Liu expose à l’hôtel de Mézières, à Eaubonne (jusqu’au dimanche 3 décembre). Demain dimanche 27 novembre, elle proposera des calligraphies chinoises à la salle Léo-Lagrange, à Beaumont, lors du Salon du livre historique.
