Guillaume Steinmetz arrivera à Mours le 29 juillet après un périple de 500 kilomètres, depuis Saint-Amour-Bellevue, en Saône-et-Loire.
Lorsque nous l’avons joint, au téléphone, ce jeudi 21 juillet, peu après 19 heures, Guillaume Steinmetz approchait de Gron, une petite commune de l’Yonne, dans les environs de Sens. Il était attendu par de bonnes âmes qui avaient accepté de lui offrir le gîte et le couvert.
Depuis le 8 juillet, cet habitant de Beauchamp, âgé de 39 ans, randonne sur « les chemins de l’amour », ainsi qu’il a nommé sa grande marche, depuis Saint-Amour-Bellevue, en Saône-et-Loire, jusqu’à Mours, où il est attendu le vendredi 29 juillet. Ce périple d’environ 500 kilomètres, à raison d’une vingtaine de kilomètres par jour, il le destine à la promotion de son programme d’accompagnement en « épanouissement amoureux », le nouveau projet de vie de cet ancien ingénieur dans l’éolien, qu'il détaille sur sa page Facebook.
Dans un remake de la série de documentaires de découverte télévisé « J’irai dormir chez vous », Guillaume Steinmetz va à la rencontre des populations locales. « Des gens qui accueillent un inconnu, il faut avoir un grand cœur pour faire ça, et ils sont prêts à l’ouvrir pour l’autre, se réjouit-il. Tout est dans l’énergie qu’on met dans les sollicitations, explique-t-il. Si on refuse de m’héberger, c’est de manière bienveillance, c’est très rare d’essuyer un refus en se faisant insulter. »
Sa stratégie est la suivante : « Lorsque je suis à 4 kilomètres de ma destination quotidienne, je sollicite toutes les personnes que je croise, si elles connaissent quelqu’un qui peut m’accueillir pour la nuit. C’est ma quatorzième nuit, et je n’ai jamais dormi dehors. »
Il évoque « des rencontres incroyables », parfois avec des pèlerins sur certains tronçons communs avec le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et le Chemin d’Assise. « Dans la traversée des villages, on me demande ce que je fais là avec mon gros sac. Je raconte, ils adorent. »
Malgré une solide préparation dans la direction des cathédrales (Chartres, Reims, Amiens…), Guillaume Steinmetz n’a pas été épargné par une blessure, « une douleur horrible au tibia » qui a failli compromettre sa randonnée. Il est reparti car « prôner l’universalité de l’amour, cela me tient beaucoup trop à cœur. » Encore huit jours de marche pour arriver à Mours.