La relégation en Ligue 2 devrait entraîner entre 10 et 15 suppressions d’emplois au FC Chambly-Oise, selon son président Fulvio Luzi.
Sur le site Internet du club, Fulvio Luzi, l’emblématique président du FC Chambly-Oise (FCCO), revient sur la saison 2020-2021 qui a vu l’équipe A descendre en National. Il salue la ténacité de ses joueurs, qui ont échoué de peu dans leur quête du maintien, le soutien de la Ville de Beauvais où le FCCO a évolué « à domicile » ces deux dernières saisons en Ligue 2, évoque le dossier du nouveau stade tant attendu mais en chantier permanent pour des raisons administratives, une situation kafkaïenne !
Il parle argent aussi et malheureusement licenciements à cause de cette première relégation dans la jeune histoire du FC Chambly, la perte des droits TV et l’impossibilité de bénéficier des ressources qu’offrirait un stade à Chambly, de l’ordre de 800 000 € annuels selon lui.
« Mon objectif, en tant que président, est de sauver un maximum d’emplois. Mais il va y avoir une suppression entre 10 et 15 emplois », déplore-t-il. Relatant la situation de certains joueurs qui sont sur le départ, il regrette que « certains ne comprennent pas ces baisses de salaires mais mon rôle n’est pas de mettre des gros salaires pour garder certaines personnes au détriment d’autres emplois. Certains ont la sensation d’être arnaqué car ils perdent énormément au niveau salaire mais ils doivent se rendre compte qu’en Ligue 2 les salaires vont être à la baisse et qu’en National il n’y a plus de droits TV, donc ils sont énormément à la baisse. On va repartir avec des gens motivés. Il va y avoir beaucoup de changements cet été. »
Malgré les difficultés actuelles, Fulvio Luzi insiste sur la bonne santé financière du club « Nous avons eu une perte de 1,8 millions d’€ par rapport au budget prévisionnel, à cause des droits TV, de l’absence de recettes billetterie, buvettes, hospitalités... Nous savons également 100 000 € d’impayés de sponsors. Par contre, nous avons beaucoup travaillé et nous allons terminer avec un tout petit déficit, ridicule, voire même à l’équilibre. » Ce résultat a été obtenu grâce au remarquable travail du commercial François Boutin, du directeur général Thierry Bertrand et de Fulvio Luzi. Ce dernier rapporte que « nous avons même rendu 82 000 € de subvention à la mairie l’an dernier. La municipalité avait demandé aux associations qui n’étaient pas dans le besoin (durant la première année de pandémie) de rendre une partie de la subvention municipale. Notre situation financière est très saine, nous n’avons aucun problème de trésorerie. »
