Plainte du club de Tours et attitude méprisante de son président après des échauffourées à Chambly

Plainte du club de Tours et attitude méprisante de son président après des échauffourées à Chambly

 

Des incidents ont eu lieu après le match FC Chambly-Tours FC (3-0), mardi 26 février. L’entraîneur adjoint du club tourangeau accuse un agent de la sécurité, au stade des Marais, de l’avoir frappé.

Que s’est-il passé précisément dans la soirée du mardi 26 février, après le match entre le FC Chambly au Tours FC, remporté par les Camblysiens (3-0). Le club tourangeau a déposé plainte après qu’une virulente altercation ait opposé certains de ses membres à des agents de la société de sécurité engagée par le FC Chambly, près des vestiaires du stade des Marais. Les gendarmes de la Brigade de Chambly étaient sur les lieux pour récolter des témoignages.

L’entraîneur adjoint du Tours FC, Sébastien Gondouin, accuse l'un de ces agents de lui avoir porté un coup – les caméras de vidéosurveillance ne confirment pas cette affirmation –, ce qui aurait, selon lui, déclenché les incidents dont aucun joueur n’a été mêlé. Les personnes impliquées ont été rapidement séparées.

La frustration d’une nette défaite alors que leur équipe réalisait un match solide (0-0 à 20 minutes de la fin) et l’expulsion controversée de l’un de leurs joueurs, Louckmane Ouedraogo (à la suite d’un second avertissement), après un contact avec le gardien de Chambly Simon Pontdemé, sont à l’origine de ces tensions. D’après le président Jean-Marc Ettori, Pontdemé aurait confié à Ouedraogo qu’il aurait « simulé une blessure ». Démenti formel du goal : « J’ai simplement dit à Louckman que j’étais désolé que ce soit tombé sur lui. »

Âgé de 67 ans, PDG de Corsicatours (séjours en Corse) et propriétaire du Tours FC, Jean-Marc Ettori a montré un comportement outrancier après le match où, à plusieurs reprises, il a qualifié publiquement le FC Chambly-Oise de « petit club de merde dans un stade de DH ». Puis dans « Le Parisien », il a menacé : « S’ils espèrent gagner le championnat, qu’ils comptent sur moi pour que ce ne soit pas le cas. On va s’ingénier à ce que, l’an prochain, ils ne soient pas en Ligue 2. »

Ses dérapages sont fréquents. Il avait interdit de stade deux journalistes de « La Nouvelle République » en 2016 parce que la tonalité de leurs articles ne lui convenait pas.