Le Football club de Chambly-Oise est engagé en demi-finale de la Coupe de France, ce mardi 17 avril (21 heures) au stade de la Beaujoire, à Nantes, contre Les Herbiers. Le match est diffusé sur grand écran, place de la mairie, à Chambly et sur Eurosport 2.
Un arbre a été planté il y a une dizaine de jours au stade des Marais à la mémoire de Walter Luzi. Au fur et à mesure qu’il grandira, le souvenir du fondateur du FC Chambly demeurera vivace. Ce geste est doublement symbolique. En 1989, avec ses fils et quelques copains, Walter Luzi a semé une petite graine qui a germé bien au-delà de leurs espérances. Du dernier échelon départemental au troisième niveau national. Le Football club de Chambly-Thelle s’est transformé en FC Chambly-Oise. Le club d’un territoire aux consonances historiques (entre, au sud, la pointe nord du Vexin français et, au nord, l’extrémité orientale du Pays de Bray et du Clermontois) à celui de tout un département. Plus près de nous, les frontières de l’Oise devinrent perméables à ses performances sportives, à ses ambitions de développement, à cette vertu qui nous fait avancer au quotidien : un mental d'acier.
Aujourd’hui, le Stade de France n’est pas seulement une enceinte uniquement accessible sur le plan géographique, ses portes lui sont entrouvertes. Certes, les Camblysiens ne prennent pas le chemin le plus court pour les pousser le mardi 11 mai, date de la finale de la Coupe de France. Pour mériter de jouer le stade rendu célèbre par la victoire de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde, il y a vingt ans, il lui faut faire un détour de 400 kilomètres. Jusqu’à Nantes, sur le terrain « neutre » du stade de la Beaujoire, où 1 000 supporters camblysiens se retrouveront face à 36 000 Vendéens, ce qui offre, évidemment, un avantage considérable aux joueurs des Herbiers. Mais ne nous trompons pas, c'est comme au cinéma, la foule, ce sont les spectateurs ; les acteurs, ce sont les joueurs et il faut prendre qu’ils prennent leurs rôles.
Justement, les enjeux n’ont pas échappé aux joueurs de Chambly. Ils sont à 90 ou 120 minutes (ou un peu plus) d’écrire la plus belle page de l’histoire du club et l’une des plus belles de leur vie personnelle. Presque tous espéraient une carrière professionnelle qui aurait conduit à disputer les plus grands matches sur les plus grands stades. Sur leur route, il y eut beaucoup trop d’embûches pour réaliser leurs espoirs. Certains ont joué aux quatre coins de l’hexagone. Tous ont fait étape à Chambly où ils ont été séduits par l’ambiance familiale, par le respect de ce qui a été fait, par la croyance en l’avenir.
Un arbre, une aventure, un rêve.
