Dans une lettre ouverte publiée sur site du club, Fulvio Luzi, le président du FC Chambly-Oise affirme qu’il est le seul responsable des mauvais résultats de l’équipe A (avant-dernière du National) et protège son club contre les critiques.
« Les résultats du FC Chambly sont mauvais en ce début de saison. En tant que président, que dois-je faire ? Virer le staff senior, c’est-à-dire des gens qui nous ont conduit de la 1ère division de District à la 5e place du National en mai, à égalité de points avec le troisième (le Paris FC) promu en Ligue 2 ? Virer des techniciens qui nous ont permis de lutter les yeux dans les yeux avec l’AS Monaco, champion de France, au mois de février en Coupe de France (5-4 après prolongation) ? Adulés il y a quatre mois, bons à rien aujourd’hui ? Arrêtez s’il vous plait… Arrêtez vos critiques, vos ‘’com’’, vos tweets sur le staff. Critiquez-moi si vous voulez, car c’est de moi que dépend leur sort. Certaines critiques font mal. Depuis le début du championnat, nous n’avons jamais été surclassés. Trois de nos quatre défaites ont été concédées sur le même score de 1-0. Malheureusement, le déclic offensif tarde, par manque de confiance. Laissez-moi vous dire que je suis excédé par les sifflets entendus lors de notre dernier match à domicile (perdu contre Sannois-Saint-Gratien, 0-1) par les ‘’com’’ stupides selon lesquels les joueurs ne mouilleraient pas le maillot, par les dires de certains ‘’petits’’ coaches adverses qui nous jugent sans savoir. Certains, pas tous… Merci à ce propos à Karim Mokeddem, le coach de Lyon-Duchère, ou à Nicolas Cloarec, celui de Concarneau, pour leurs propos pleins de bon sens… Idem pour nos seniors B promus en National 3. J’ai entendu des choses affligeantes après notre défaite contre Tourcoing (0-3) il y a huit jours. Notre équipe leur a répondu en gagnant samedi à Feignies Aulnoye sur le même score (3-0). En U17 et U19, nous souffrons. C’était prévisible, mais qu’attendait-on ? Que l’on batte les centres de formation du PSG ou du Havre ? Soyons sérieux. Exister dans ces compétitions serait déjà un exploit. Et, là, aussi, les staffs des deux équipes ont naturellement toute ma confiance… Vendredi 8 septembre (20 heures), en National, nous recevons l’US Boulogne-Côte d’Opale, un des favoris du championnat, parti lentement comme nous. J’invite ceux qui, en prenant certaines fonctions dans les tribunes et connus désormais à travers le FC Chambly, à rester chez eux si c’est ensuite pour parler de ‘’mouillage’’ de maillot. Le FC Chambly a gravi la hiérarchie grâce à ses vrais supporters, par exemple ceux qui nous ont consolé après le 8-0 au Red Star lors de notre première saison en National et grâce à qui on a fait match nul contre Boulogne une semaine plus tard. Sans eux, sans les élus, sans les sponsors, sans les partenaires, sans nos bénévoles, nous n’en serions pas là. Le FC Chambly, c’est une histoire d’amour. Le moment est très dur. Nous devons nous serrer les coudes, nous remonter le moral, certainement pas se fusiller. C’est dans ces moments qu’on compte les vrais, les purs… Merci à toutes les personnes qui m’adressent des messages de soutien. Elles sont très nombreuses. C’est grâce à elles que l’on va sortir de notre mauvaise passe. Enfin, ne vous trompez pas de cible : les responsables ne sont ni les staffs, ni les joueurs. Le seul responsable, c’est moi et mon ambition.»
