Le futur parking du stade des Marais provoque des remous à Chambly

Le futur parking du stade des Marais provoque des remous à Chambly

 

L’Association pour l’aménagement de la Vallée de l’Esches appelle à manifester le mercredi 19 décembre (20 h 30), lors du Conseil municipal de Chambly, contre la construction autorisée par la Préfecture de l’Oise d’un parking au stade des Marais. En face, le club de foot veut défendre ses intérêts.

Promis depuis plusieurs années par la Municipalité de Chambly, le nouveau stade des Marais devrait être livré au FC Chambly-Oise (FCCO), actuel 4e de National, en juin 2010. Sa conception modulable lui permettra de faire évoluer la capacité d’accueil de 4 000 à 6 000 places. La première étape du projet est la réalisation d’un parking de stationnement, nécessaire pour le confort des spectateurs (1 000 en moyenne par match) et surtout indispensable à leur sécurité. En effet, le stationnement actuel s’effectue dans des conditions dangereuses à l’entrée du hameau du Mesnil-Saint-Martin, jusque sur la petite route départementale reliant Chambly à Belle-Eglise. Cette situation oblige la Police municipale à redoubler de vigilance chaque soir de match, deux fois par mois en moyenne.

La Préfecture de l’Oise vient d’accepter la construction d’une aire de stationnement, un projet combattu par l’Association pour l’aménagement de la Vallée de l’Esches (AAVE) qui appelle à manifester le mercredi 19 décembre (20 h 30) lors du Conseil municipal qui se tient à l’espace François-Mitterrand de la mairie. Une initiative qui suscite la réprobation du club de foot. « Le FFCO a la ferme intention de défendre ses intérêts, ceux de ses 650 licenciés et de ses milliers de sympathisants (16 495 abonnés son compte Facebook), désireux que le projet de la Ville de Chambly aboutisse au plus vite, indique le club dans un communiqué. L’écologie est un noble combat mais la sécurité des personnes en est un autre, et nous avons hâte que le nouveau parking devienne réalité avant qu’un accident grave ne se produise… » Ses responsables ajoutent qu’ « en cas de besoin, nous saurions, nous aussi, faire valoir votre ‘’présence citoyenne’’, et nous saurions le faire en masse. »