Première star de la télé réalité, Loana dédicacera son livre « Si dure est la nuit, si tendre est la vie », le samedi 5 mai (16 heures), au Centre E. Leclerc, à Chambly.
Son nom ne dira rien aux nouvelles générations qui considèrent Nabilla (26 ans) déjà comme une « vieille ». Loana a, elle, 40 ans et disons qu’elle a murie. C’est la première vedette créée de toutes pièces par la télé réalité grâce (ou à cause, c’est selon) l’émission « Loft Story », diffusée par M 6, en 2001. D’abord remarquée pour sa plastique, elle a émoustillé un paquet d’ados par ses ébats aquatiques (filmés) avec Jean-Edouard, un sacré loustic celui-là. Pourtant, c’est avec Christophe qu’elle est sortie vainqueur de l’émission, en couple (mais cela reste un détail), recevant comme prix une maison de 460 000 € à Saint-Tropez (au prix du terrain, c’était sûrement une cage à lapins), pendant que certains empochaient pas mal de fric sur ses seins.
Sorte de planète où tout est permis, l’après-« Loft » a constitué un retour brutal sur Terre. Loana a subi de nombreux déboires comme l’alcoolisme. Elle aurait vécu onze tentatives de suicide et subi trois viols. Voilà pour la première partie du titre de son nouveau livre « Si dure est la nuit, si tendre est la vie » qu’elle présentera le samedi 5 mai (à partir de 16 heures), à l’Espace culturel du Centre E. Leclerc, à Chambly. La seconde moitié du titre a permis à cette ex-parfaite inconnue d’enregistrer plusieurs singles, de défiler pour Jean-Paul Gaultier, de s’exercer au métier de styliste et présenter des émissions TV... Pour son premier livre, « On m’appelait Miette », il y a dix-sept ans, Loana avait confié ses sentiments à l’écrivain beaumontois Jean-François Kervéan (devenu par la suite le biographe de Nabilla, décidément…) qui les a couchés sur papier avec un réel succès en librairie : 100 000 exemplaires vendus.
Nous le savons tous, la vie de Loana n’a jamais été un long fleuve tranquille. Aujourd’hui, on peut seulement lui souhaiter qu’elle se baigne avec bonheur dans l’un de ses affluents.
