Le CLEC pleure son vice-président Bernard Colin

Le CLEC pleure son vice-président Bernard Colin

 

Bernard Colin, vice-président du CLEC, est décédé à l’âge de 69 ans. C’était un historique de l’association et un grand dirigeant de la section judo.

 

Le Cercle des loisirs éducatifs de Chambly (CLEC) est en deuil. Bernard Colin, son vice-président, est décédé le samedi 7 avril, à l’âge de 69 ans, des suites d’une longue maladie. « D’un naturel discret, Bernard Colin n’en était pas moins efficace, souligne Kévin Potet, le président du CLEC. Il incarnait avec simplicité et modestie les valeurs d’éducation populaire que porte notre association. C’était un bénévole de l’ombre passionné, un fidèle. Sa gentillesse et sa bienveillance lui vaudront l’amitié et le respect de tous ceux qu’il a côtoyés. »

Cet ancien cadre de la SNCF a partagé sa vie entre l’établissement industriel de Moulin-Neuf et les multiples lieux d’activités du CLEC, association à laquelle il a adhéré quasiment dès sa création, dans les années 1960. A cette époque, il était danseur au sein de la troupe de folklore Chambly Folk. Il y rencontre alors Évelyne, danseuse de la troupe, qu’il épousera. Le couple aura 3 enfants : Arnaud, Stéphanie, Hélène, également membres de l’association. Peu de temps après la création de la section Judo par Raoul Reigner, en 1967, Bernard Colin en devient le responsable. Il occupe ce poste jusqu’en 2007, date à laquelle il passe la main à son fidèle acolyte Jean-Pierre Muzard. « Pendant toutes ces années il a accompagné le développement du judo au sein du CLEC, avec presque 200 judokas chaque saison. Ses responsabilités dans ce sport allaient également au-delà puisqu’il était secrétaire du comité départemental de Judo et commissaire sportif national et départemental, souligne Kévin Potet. Ainsi, la majorité de ses week-ends étaient consacrés à l’arbitrage de compétitions. »

Durant une trentaine d’années de vice-présidence de l’association, il a établi un jumelage entre le CLEC et l’association Romfra, à Alexandria en Roumanie. Il s’y rendit à plusieurs reprises et tissa des liens associatifs et personnels très forts avec un pays qu’il avait découvert et apprécié dès les premiers instants.

Au CLEC, personne n’oubliera celui que l’on surnommait affectueusement « Papy »…

 

Bernard Colin avec ses judokas (photo CLEC).