Tristesse pour « La Civette »

Tristesse pour « La Civette »

Dans l’après-midi du mercredi 9 novembre, on s’affairait à installer un rideau métallique pour sécuriser l’établissement (photo J.-L. G.).

 

 

Stupeur et émoi dans le centre-ville de Chambly où le café-tabac-brasserie  « La Civette » a été victime d’une voiture-bélier, retrouvée brûlée à Ronquerolles.

 

Stupéfaction, place de l’Eglise, pour les Camblysiens levés de bonne heure ce mercredi 9 novembre : la porte d’entrée du café-tabac-brasserie « La Civette » était cassée, la vitrine brisée, le mobilier sérieusement endommagé. « Un carnage », témoignait une passante. A bord d’une voiture volée utilisée comme bélier, des individus se sont attaqué au commerce. Les voleurs sont repartis avec des cartouches de cigarettes. Arrivés à Ronquerolles, ils ont abandonné leur véhicule et l’ont brûlé. Puis ils se sont enfuis à bord d’une seconde voiture occupée par leurs complices. La veille, un café de Noailles (Oise) avait été attaqué selon le même mode opératoire. S’agit-il des mêmes délinquants ?

Arrivé sur les lieux peu après les faits, Mickaël, le propriétaire, a prévenu ses clients sur la page FaceBook de l’établissement qu’il resterait fermé durant toute la journée. Pendant ce temps-là, les réparations étaient effectuées par une entreprise de Sarcelles. « Nous sommes très touchés par vos messages de soutien ! Merci ! » a-t-il ajouté, sensible aux marques de solidarité ayant afflué sur les réseaux sociaux. « J’ai vu ça ce matin en partant travailler à 7 h 30, racontait une jeune femme. Désolée pour vous, vous formez tellement une famille, une équipe formidable, avec de supers professionnels et une amabilité défiant toute concurrence ». Il est vrai que « La Civette » contribue fortement à l’animation du centre-ville. Les Camblysiens ont plaisir à s’y retrouver, notamment en terrasse quand le soleil perce le samedi matin. Habitué des lieux, Bernard lançait un message d’encouragement et d’optimisme. « Bon courage pour la remise en état et à demain pour le journal et mon petit café. »