C’est une tradition bien ancrée. La randonnée La Beaumontoise en était à sa 317ème édition, dimanche 19 mars, avec la participation de 826 participants marcheurs, à quelques unités le score de l’an dernier (820). Le record date de 2019 : 1 100 marcheurs.
Ciel gris, averses… Le temps était moche dimanche mais il en fallait beaucoup plus pour décourager les puristes de l’exercice, les amoureux des chemins tranquilles. Quatre distances étaient proposées, de 10 à 28 kilomètres, par le RED (Randonnées et découverte).
Direction le stade et l’entrée dans la forêt de Carnelle. « Le ravitaillement se tient toujours au carrefour des Carnelle que nous appelons le carrefour du boudin », raconte Raymond Auriel, le président du RED. Après le ravito, la Pierre Turquaise, Saint-Martin et sa Tour du Guet, Asnières, le bois de Touteville, le château de la Reine blanche, l’église de Noisy. « J’aime cet endroit. Par temps clair, on voit toute la plaine de l’Oise, jusqu’à Creil », indique Raymond Auriel.
Les premiers départs s’effectuaient à 7 heures. « Le plus gros créneau, c’est celui de 8 heures à 9 heures car la majorité des marcheurs font le circuit des 16 kilomètres, soit environ 4 heures de marche ». Pour apporter des calories à la joyeuse troupe, 40 kilos de vin chaud, plus la soupe, une trentaine de kilos de boudins, plus de 300 baguettes… Finis les gobelets en plastique jetables (auparavant 2 500 à chaque rando), ils sont remplacés par des gobelets durables.
Cette journée a permis à l’association de réaliser un bénéfice d’environ 1 000 euros. Avec cet argent, elle projette de contribuer, pour ses adhérents, à un séjour de deux jours en novembre au lac du Der, à la limite de la Marne et de la Haute-Marne, afin d’observer les dizaines de milliers de grues qui, parties d’Europe du Nord, y font étape avant de continuer leur migration vers le Sud, en Andalousie ou Afrique du Nord.
