À l’Harmonie municipale, vénérable institution beaumontoise de 162 ans, la passion demeure mais les musiciens commencent à manquer.
On le sait tous : entre d’autres dégâts indirects, la pandémie a constitué un frein au développement des associations, et parfois elle a même remis en cause leur pérennité. L’Harmonie municipale est une vénérable institution beaumontoise sur laquelle la famille Pyck veille depuis plusieurs décennies. Née en 1859, elle a célébré son 160e anniversaire, il y a deux ans, lors d’un grand gala, salle Léo-Lagrange, avec la participation de la Musique de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
Cependant, le passé, aussi riche qu’il a été, ne protège pas du présent et ne garantit pas l’avenir. En résumé, faute de musiciens, l’Harmonie est en danger.
« Nous avons perdu 10 musiciens, ils ont quitté la région, regrette Sylvie Pyck, l’épouse du chef d’orchestre, Dominique. Les rangs sont un peu clairsemés, mais la passion et la motivation sont toujours là. » Une passion qui, par exemple, incite un couple de musiciens beaumontois, partis s’installer en Bretagne il y a 7 ans, à revenir régulièrement. « Tous les instruments sont les bienvenus, poursuit Sylvie Pyck. On ne demande pas des prix de Conservatoire. Les répétitions se font dans le sérieux et la bonne humeur. On réalise, cinq, six sorties par an, nous avons des échanges fréquents avec des orchestres amis comme celui de la Vaillante de Saint-Prix. »
Les répétitions ont lieu tous les vendredis soirs (20 h 30 à 22 h 30), à la salle André-Pyck, chemin du Vieux-Pont. Il vous est demandé seulement 10 € de participation pour une année, soit le coût de l’assurance.
- Renseignements : 06-12-42-92-10.
