L’Hôpital de Beaumont va-t-il perdre des services et des emplois ?

L’Hôpital de Beaumont va-t-il perdre des services et des emplois ?

 

Plusieurs services, dont ceux de pédiatrie et de réanimation, sont menacés de fermeture à l’Hôpital de Beaumont et à Saint-Martin, selon les syndicats.

Les services de pédiatrie, néonatalogie, urgences pédiatriques, réanimation, de l’hôpital de Beaumont, et d’un service de soins de suite d’hémato-oncologie à Saint-Martin-du-Tertre, ainsi que des lits de chirurgie pourraient être supprimés, selon la CGT, qui estime que 300 postes seraient menacés au sein du Groupement hospitalier de territoire, auquel le Groupe hospitalier de Carnelle-Portes de l’Oise (établissements de Beaumont, Méru et Saint-Martin) est membre. Le syndicat veut alerter les élus locaux, la population, les salariés de Beaumont et de sa périphérie « du drame de ces fermetures ». Les syndicats SUD et UNSA évoquent « une annonce surprise » et « dénoncent, ensemble, la destruction de l’hôpital public. » Ils appellent les personnels à manifester le mercredi 5 décembre (14 h 30) devant l’Hôpital de Beaumont. De son côté, l’association Beaumont en commun organise une réunion publique de mobilisation le jeudi 29 novembre (19 heures), au restaurant Le Château d’orient, 21 rue Albert 1er, à Beaumont, puis un rassemblement de soutien sur le parking de l’établissement le samedi 1er décembre (12 h 30 à 14 heures). 

« Que vont faire les patients Beaumontois ? Quel avenir pour les 300 emplois menacés alors même que l’hôpital est le premier employeur de la ville ? » s’inquiète doublement Jean-Michel Aparicio, au nom de Rassembler pour agir. Le groupe d’opposition municipale donne un caractère politique à cet évènement : « Entre 1989 et 2014, la Municipalité a pourtant unanimement défendu l’hôpital contre toutes les tentatives de baisse des services aux Beaumontois. Lorsque Fabrice Millereau (ancien maire DvG) était le président du Conseil d’administration de l’hôpital, de nouveaux services ont été créés et quand l’État a voulu réduire les dotations ou affaiblir l’établissement, il s’est battu pour la défense des services publics de santé », rappelle Jean-Michel Aparicio en reprochant au maire Nathalie Groux de ne pas avoir, selon lui, œuvré comme son prédécesseur.