Laurent Napione, nouvel adjoint aux finances

Laurent Napione, nouvel adjoint aux finances

 

Laurent Napione occupera le poste d'Anne-Marie Williart, dont la démission, datant de novembre 2016, est seulement à l’ordre du jour de la séance du Conseil municipal de Beaumont, ce jeudi soir 19 janvier.

 

C’est un poste important, les finances communales, surtout dans une période où il faut « plancher » sur le prochain budget... A Beaumont, il était occupé par le 2e adjoint, Anne-Marie Williart. Ce n’est plus le cas. L’élue a donné sa démission le 12 novembre 2016. Son remplacement s’effectuera seulement deux mois plus tard, dans la soirée (à partir de 20 h 45) de ce jeudi 19 janvier, lors du Conseil municipal, où un nouveau conseiller municipal sera installé. Le nouvel adjoint est Laurent Napione, 43 ans, chargé d’affaires dans une banque d’investissement. Son ascension est fulgurante. Placé assez loin, en 24e position, sur la liste du maire (UDI) avant les élections de 2014, il n’avait pas été élu. Des démissions avaient rendu possible, par la suite, son entrée au Conseil. Le nouveau conseiller est Francis Dufour, 66 ans, retraité. Il a été conseiller municipal à Presles pendant vingt ans.

 

L’opposition conteste la

légalité de la procédure

 

Selon Nathalie Groux, le retrait d’Anne-Marie Williart est lié à des « raisons personnelles ». Ce n’est pas l’avis de ses opposants. L’un des groupes d’opposition, Beaumont Vérité Rassemblement (VVR), s’est emparé de cette histoire et a pointé « le malaise profond qui règne au Conseil municipal », arguant qu’il s’agit du sixième membre (sur vingt-deux élus) qui fait défaut à la majorité, soit en démissionnant, soit en rejoignant le camp d’en-face. Pour Nathalie Groux, interrogé par « L’Echo-Le Régional », ces élus ont « des objectifs politiques » et « ne défendent pas l’intérêt des Beaumontois ».

Par ailleurs, son ancienne adjointe, passée à l’opposition, Nathalie Cloots (VVR), conteste la version du maire qui explique l’impossibilité d’officialiser la démission d’Anne-Marie Williart lors des conseils du 17 novembre (finalement annulé) et du 8 décembre en raison de la procédure administrative (acceptation de la démission par le Préfet). Nathalie Cloots fonde sa version sur une notification du Conseil d’Etat datant de 1999 : « La démission (de l’élu) entre en vigueur dès sa réception par le maire ». Elle estime que l’ex-adjointe n’appartenait plus à l’assemblée municipale et qu’elle n’aurait pas dû être déclarée « absente » sur le procès-verbal relatant la séance du 8 décembre.