L’humoriste beaumontois a fait un triomphe, vendredi 5 octobre, au Beaumont Palace, où la représentation a commencé avec 50 minutes de retard.
Que se passe-t-il ? Pourquoi les portes du cinéma sont-elles encore fermées ? Devant le Beaumont Palace, le public s’interrogeait dans la soirée du vendredi 5 octobre. Et il était nombreux. L’humoriste beaumontois Mickaël Denis a réussi la performance de faire le plein (le prix d’entrée était compris entre 18 et 20 €) pour la « première » de son nouveau spectacle « Denise incontrôlable » où il interprète une bourgeoise un peu déjantée dont la nature hypocondriaque l’incite à fréquenter assidument la salle d’attente de l’hôpital.
Mais, voilà, la représentation devait démarrer à 21 heures et à cette heure-là, les gens formaient toujours un attroupement et une longue file sur le trottoir. Finalement, à 21 h 30, ils entraient dans le cinéma et 20 minutes plus tard le one-man-show commençait enfin. « Au début, l’ambiance était fraîche, raconte un spectateur, car pas mal de personnes étaient un peu fâchées du retard, sans explication. Mais ‘’Denise’’ a vite réchauffé l’atmosphère. »
Au premier rang, « elle » choisissait sa tête de Turc, dénommée « Bouboule » le temps de la soirée. Au final, un vrai succès ! La salle et le balcon étaient debout à la fin de la représentation. « Denise » redevenait à nouveau Mickaël Denis et l’artiste local jouait franc jeu. Des problèmes techniques ? Oui, il y en eut, et il aurait pu justifier ce retard par cette raison. Non, il évoqua aussi « la présence d’huissiers et d’avocats ». Des hommes de loi s’étaient invités avant le spectacle. Pourquoi ? Si « Denise » est incontrôlable, Denis serait-il, lui, contrôlé ? Un mystère que Mickaël Denis lèvera peut-être totalement lors de son prochain passage au Beaumont Palace…
