Bruyères sous le choc

Bruyères sous le choc

Un portrait et des fleurs à la mémoire de Jérémy (photo J.-L. G.).

 

Après l’accident mortel d’un jeune homme de 19 ans, les Briolins demandent une sécurité accrue à la gare de Bruyères-sur-Oise.

Une immense émotion s’est posée sur Bruyères-sur-Oise avec le décès accidentel, le jeudi 27 octobre, de Jérémy, un habitant de la commune âgé de 19 ans, heurté à la gare par un train de la ligne H. En hommage au jeune homme, deux cents personnes ont marché, le mardi 1er novembre, derrière une banderole où il était écrit ce message : « Sécurité pour nos enfants ». Cet étudiant en droit et en économie se rendait à la bibliothèque lorsque le drame s’est produit. Avant de traverser, le réflexe fatal à Jérémy a été de regarder du côté gauche (par habitude face aux voitures), alors qu’un train sans voyageurs venait de la droite.

« Il passait trois diplômes à la fois, il était brillant. C’était un enfant plein d’avenir qui est mort bêtement », confie son père Anselme Mfoundou, dans les éditions de L’Écho, le Régional et de La Gazette du Val-d’Oise du mercredi 2 novembre. Il pointe « la responsabilité de la SNCF. Il n’est pas normal que l’on puisse ouvrir ce portillon quand un train passe. Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas de signal lumineux, pas d’alarme… »

Il y a tout juste un an, une adolescente de 17 ans avait échappé au pire (elle avait eu un bras fracturé) après avoir été percutée par un train de marchandises en traversant au même endroit.

Le maire de Bruyères-sur-Oise, Alain Garbe (DVG), demande « la construction d’une passerelle ».

Une quête a été ouverte pour la famille de Jimmy par les Briolins sur le site Leetchi.com.