Près de 30 000 visiteurs sont attendus durant ce week-end de la Pentecôte à Presles pour la Fête de Lutte ouvrière.
La grande fête des communistes internationalistes est liée à un calendrier… liturgique. C’est ainsi depuis sa création en 1971 : à la Pentecôte, la Fête de Lutte ouvrière, le parti d’extrême gauche, se déroule dans un parc boisé de plusieurs hectares au-dessus de l’église. Et comme chaque année, près de 30 000 camarades sont attendus du samedi 17 au lundi 19 mai, de toute la France et des quatre coins de l’Europe. De nombreux forums, concerts, projections-débats, animations pour les enfants, sont prévus. Des rencontres avec des écrivains, historiens, essayistes se dérouleront sous le chapiteau Karl-Marx. Nathalie Arthaud, la porte-parole du mouvement trotskiste la prendra justement le dimanche 20 mai et le lundi 21 mai (15 heures). Elle a recueilli 0,65 % des voix lors de la dernière élection présidentielle, l’an dernier.
Première femme à se présenter à l’élection présidentielle en 1974 (six candidatures consécutives jusqu’en 2007), ancienne députée européenne, Arlette Laguiller (78 ans) racontera ses souvenirs de Mai 1968, puis on entonnera des chants révolutionnaires.
Les Preslois sont habitués à la Fête de LO. Durant ces trois jours, trouver une place de stationnement relève d’un petit miracle. On retrouve des véhicules situés sur la D 78, presque jusqu’à la gare de Nointel-Mours. « Les habitants de Presles acceptent d'accueillir notre fête. Aidez-nous à la faire apprécier en respectant les propriétés, les clôtures et les interdictions de stationner », demandent les organisateurs aux visiteurs. Ils leur lancent aussi ce message : « Notre fête est un petit paradis, alors point n’est besoin d’en rechercher d’autres... artificiels. Nous le disons tout net : la consommation de drogue, ainsi évidemment que son commerce, sont prohibés à la fête. »
L’entrée est fixée à 20 €.
