La Camblysienne Madeleine Malonga est championne du monde de judo !

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La Camblysienne Madeleine Malonga est championne du monde de judo !

 

Originaire de Chambly, où elle a découvert, Madeleine Malonga a été sacrée championne du monde de judo dans la catégorie des moins de 78 kilos, ce vendredi à Tokyo. Cliquez sur la photo pour regarder la vidéo de sa victoire.

Beaucoup savent maintenant situer Chambly sur une carte de France grâce aux exploits de ses footballeurs (montée en Ligue 2, demi-finale de la Coupe de France) et de ses joueurs de badminton (vice-champions d’Europe). On peut désormais ajouter le judo avec la nouvelle championne du monde Madeleine Malonga qui a grandi dans la commune et découvert ce sport au Cercle des loisirs éducatifs de Chambly (CLEC). « Je faisais de la danse avant de découvrir le judo par hasard au club de Chambly où je me suis inscrite », raconte-t-elle. Puis, elle a rejoint le Pôle Espoirs d’Amiens pour s’entraîner dur et se préparer à une carrière sportive de haut niveau. « Ce n’est pas facile de se dire qu’à 14 ans, on va partir à l’internat et qu’on va faire du sport tous les jours, expliquait-elle, un jour à France 3 Hauts-de-France. Ça a été dur de quitter mon petit cercle familial, mais au final je me suis adaptée et j’ai beaucoup grandi. » Kévin Potet, le président du CLEC, rapporte que la jeune athlète « répond toujours favorablement lorsque nous la sollicitons pour faire une animation avec les jeunes. »

Déjà championne d’Europe en 2018, elle a remporté le titre planétaire dans la catégorie des moins de 78 kilos, ce vendredi 30 août à Tokyo. Il faut bien saisir la portée de son exploit : Madeleine a été sacrée au pays du judo, face à une japonaise (Shori Hamada) en réussissant le mouvement gagnant, sans recours : par ippon ! « Gagner au Japon me tenait à cœur. J’espère que dans un an, au même endroit, ce sera aussi l’or, a-t-elle souligné dans une allusion à peine voilée aux Jeux olympiques en 2020. J’ai tellement travaillé depuis des années pour ça, me dire que j’y suis arrivée. Je pense que je vais pleurer pendant quinze ans, mais tant pis, je suis fière de moi », a-t-elle confié sur la Chaîne L’ Équipe. Elle ajoutait, à propos de sa finale face à son adversaire japonaise : « Elle a failli me mettre la clé, j’ai bien tout serré. Je me suis dit : ‘’Hors de question que tu perdes en ayant mis à un waza-ari. Hors de question’’. Un moment, j’ai cru que ça allait céder mais j’ai tenu très fort ma ceinture. »