FC Chambly : ce qui ne tue pas rend plus fort (*)

FC Chambly : ce qui ne tue pas rend plus fort (*)

 

Confrontés à un départ catastrophique en National, les dirigeants du FC Chambly ont refusé la démission de Bruno Luzi, entraîneur emblématique de l’équipe A, après une troisième défaite, le 25 août.

 

Bruno Luzi est-il l’entraîneur à vie du FC Chambly ? La question fera sans doute beaucoup sourire car l’incertitude du lendemain et la fragilisation d’un coach par la perte de presque tous ses matches, sont des constantes du football. Le coach a donné sa démission après la troisième défaite à domicile, en National, face à l’Entente Sannois-Saint-Gratien (0-1), le 25 août, sous le coup d’une très forte colère (comment peut-on encaisser un but pareil, après un corner en votre faveur, où l’adversaire traverse le terrain sans encombre, à la dernière minute ?). Très vite, ses dirigeants, dont bien sûr son frère Fulvio, président de l’association, ont refusé ce départ précipité. Ce départ, tout court, aurait valu un séisme local. Leurs voix étaient celles de la sagesse au sein d’un club tourneboulé par ce départ catastrophique en championnat (avant-dernier avec 1 nul et 3 défaites) en perte de repères car il découvre subitement l’échec. Comment des entraîneurs (associons Florent Routier, qui a largement contribué à l’accession de l’équipe B en National 3) et des dirigeants, qui ont connu des succès souvent retentissants ces dernières années, étoufferont-t-ils ce début de crise de confiance ? En cela, fut-elle douloureuse, l’expérience est enrichissante et sera très utile pour l’avenir.

(*) Nietzsche.