Hugo Aine : « J’en faisais des cauchemars, maintenant je suis soulagé »

Hugo Aine : « J’en faisais des cauchemars, maintenant je suis soulagé »

La sanction frappant Hugo Aine, défenseur du FC Chambly, a été ramenée de 12 à 8 matches de suspension par la Commission d’appel de la Fédération française de football. Le Corse sera requalifié le 15 septembre. 

Dans la matinée de ce lundi 31 juillet, en arrivant au secrétariat du stade des Marais, Marius Delaunay a ouvert un courriel de la Fédération française de football (FFF). Grande nouvelle, il annonçait la réduction de la sanction de douze à huit matches de suspension à l’encontre d’Hugo Aine, à la suite des incidents ayant émaillé l’après-match entre le FC Chambly et Marseille Consolat (2-1), le 17 mars dernier.

Le joueur s’était présenté devant la commission d’appel, fin juin. Il a dû attendre plus d’un mois pour connaître son sort définitif. Jean-Michel Rouet, conseiller auprès du président Fulvio Luzi, a annoncé la bonne nouvelle au défenseur Corse à la sortie du terrain, après l’entraînement effectué ce lundi à Gouvieux. « Ah, ‘’Jean-Mi’’, c’est une super nouvelle ! Quel soulagement ! Ca change tout ! s’est exclamé Hugo Aine, très ému, entouré par ses coéquipiers. J’en faisais des cauchemars. C’était compliqué de suivre la préparation sans savoir qu’elle serait la date de mon retour. Maintenant, je l’ai. Dans la tête, c’est plus simple. »

Hugo Aine a déjà purgé deux matches (les deux dernières journées du National 2016-2017), il lui en reste donc six avant d’être requalifié. « Je pourrai rejouer à partir de Dunkerque, le 15 septembre. Finalement, plus tôt que la saison dernière où j’avais repris seulement fin septembre à cause d’une entorse à la cheville. Je remercie le club pour son soutien. C’est ma faute », souligne-t-il. C’est la vidéo fournie par le FC Chambly qui a permis d’alléger la sanction. On y voit le directeur sportif de Marseille Consolat franchir un cordon de sécurité face au vestiaire des Camblysiens et donner un coup de poing à Hugo Aine. « Jamais je ne l’aurais frappé le premier, il a l’âge de mon père, raconte le joueur. J’ai répliqué, je n’aurais pas dû faire ça », reconnaît ce dernier.

Cette preuve par l’image de l’agressivité du dirigeant marseillais n’a pas entraîné de la part de la Fédération l’ouverture d’un dossier disciplinaire.