L’association a été désignée par « Le Courrier Picard » club de l’année 2016 dans l’Oise, avec des commentaires élogieux sur son état d'esprit. Elle devance le club de badminton de la ville.
Sans surprise, le Football club de Chambly-Oise a été désigné « club de l’année » dans l’Oise par « Le Courrier Picard » qui énumère ses mérites : « Un 16e de finale de Coupe de France contre Lyon qui remplit le stade Pierre-Brisson à Beauvais le 20 janvier ; un retentissant 32e de finale préalable contre Reims (4-1) ; un second maintien en National sans souci ; une quatrième place venue ponctuer la phase aller de l'exercice en cours en laissant augurer une accession en Ligue 2 ; une « B » qui prétend au CFA 2 ; une « C » leader en Interdistricts ; des équipes de jeunes toutes en DH où elles jouent la tête (premier en U 18 et U 15, deuxième en U 16) ; une gestion saine ; des partenaires qui affluent ; des hommes politiques qui adhèrent ; un retentissement médiatique constant... »
Pour Philippe Grand, le chef du service des sports du quotidien régional, « la liste des vertus du FC Chambly, nullement exhaustive, traduit l'extraordinaire essor d'un club fondé en 1989 dont la progression météorique semble ne pas avoir d'égal dans l'histoire du foot français. Aussi, longtemps accueillies avec scepticisme par le microcosme footballistique picard sans doute un peu jaloux de cette success-story, les accessions camblysiennes répétées sont désormais observées avec admiration. » Et il cite Philippe Tourre, président de l’AFC Compiègne, club qui avait tenté, en vain, de recruter le coach Bruno Luzi il y a cinq ans : « On croyait toujours qu'ils allaient redescendre... mais non ! C'est à l'image de leur entraîneur qui s'adapte à chaque fois parfaitement au niveau atteint. Leur savoir-faire est formidable et, j'en suis certain, ils finiront par monter en L2 ! »
« L'exemplarité du modèle en fait,
en vérité, le club de la décennie. »
Le journaliste rappelle les moyens modestes pour un club classée à la 44e place national fin 2016 : un budget de moins de 1,5 millions d’€, seulement deux terrains et pourtant un nombre de licenciés (près de 600) équivalent à celui de l’AS Beauvais, la grande ville de l’Oise. « Ici, loin de standards en vigueur, les dirigeants, coaches et joueurs sont toujours accessibles, fait observer Philippe Grand en mettant l’accent sur la convivialité qui règne au stade des Marais. Dès lors, les entraînements peuvent être suivis au plus près, les deux pieds sur le terrain pendant les exercices, sans qu'un garde-chiourme zélé vienne vous imposer de reculer à une distance respectable... Et les échanges s'opèrent libérés des carcans d'une paranoïa tendant à faire du moindre journaliste un être nuisible et dangereux auquel il faut tout cacher, comme à Beauvais il y a quelques années, sans empêcher, d'ailleurs, la chute de la maison ASBO... A l'inverse, Chambly démontre quotidiennement que la réussite n'est pas antinomique à la simplicité. En ce sens, le titre de « club de l'année » est quasi restrictif pour l'atypique FC Chambly, dont l'exemplarité du modèle en fait, en vérité, le club de l'Oise de la décennie. »
Le deuxième du classement est également une association camblysienne : le Badminton club de Chambly-Oise, champion de France pour la troisième année consécutive et vice-champion d’Europe en 2016. Le troisième est le Rugby club de Beauvais.
