« Nous avons été bénis des dieux »

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« Nous avons été bénis des dieux »

 

La 771e édition du Bois-Hourdy, dimanche 10 mars, a été fortement contrariée par le vent violent. Heureusement, le spectacle final de la grande fête populaire de Chambly a été maintenu. Cliquez pour regarder la vidéo.

« Nous avons été bénis des dieux », souriait et soupirait à la fois David Lazarus. Le maire de Chambly poursuivait : « Ca soufflait à droite, à gauche (de Chambly). Le matin, ce n’était pas gagné. » L’embrasement du chêne légendaire aurait-il lieu ? Le feu d’artifice serait-il maintenu ? La longue vie (771e édition) du Bois-Hourdy est faite d’incertitudes !

Le doute a été levé au fil de la journée quand les sapeurs-pompiers de Chambly et l’artificier ont estimé que la fête ne serait pas tronquée. D’ailleurs, le vent tomba en même temps que la nuit.

« On a eu des déboires, déplorait toutefois Jean-Luc Ledez, président du Comité d’organisation. Nous devions avoir un marché avec 24 commerçants. Un tiers seulement était présent. Les autres se sont décommandés ou sont partis. On a passé notre temps à fixer les barnums et les toiles avec des poids. C’était la misère. »

« Ils s’en sont tirés comme des chefs », relevait l’ancien député-maire Michel Françaix en rendant hommage aux organisateurs. Sans oublier Pascal Auger, employé municipal, qui va prendre sa retraite. « Le Bois-Hourdy le regrettera, insistait Jean-Luc Ledez. Il prenait tellement à cœur son boulot. »

En début de soirée, beaucoup de bénévoles étaient épuisés. Un Bois-Hourdy, cela pompe énormément d’énergie ! D’autant qu’on ne savait pas exactement à quelle heure on mettrait le feu. Les pompiers étaient mobilisés sur des interventions à cause du vent. Finalement, le timing fut quasiment respecté à la grande joie des milliers de spectateurs qui assistèrent, ravis, au (double) clou final : l’embrasement de l’arbre et le feu d’artifice.