En 2020, le Cercle de loisirs éducatifs de Chambly fêtera son 60e anniversaire

En 2020, le Cercle de loisirs éducatifs de Chambly fêtera son 60e anniversaire

 

L’association camblysienne aux 46 activités, le célèbre CLEC, compte 1 511 adhérents pour la saison 2019-2020. Son assemblée générale s’est déroulée ce samedi 14 décembre.

Dans l’espace François-Mitterrand, de la mairie de Chambly, décoré avec les travaux (de qualité) des adultes, ados et enfants de sa section Arts plastiques, le Cercle de loisirs éducatifs de Chambly tenait son assemblée générale, samedi 14 décembre. Le CLEC, vénérable institution camblysienne, fêtera son 60e anniversaire en 2020, forte de ses 1 511 adhérents (la moitié a moins de 20 ans, l’autre moitié a plus de 20 ans), soit une progression de 7,7 % par rapport à l’année précédente. « Nous nous évertuons à développer l’éducation populaire pour le plus grand nombre d’adhérents au coût le plus bas possible », a rappelé le président Kévin Potet, réélu à ce poste à l’unanimité. Cette participation massive aux 46 activités proposées par le CLEC permet, via leurs cotisations, de couvrir la moitié du budget de fonctionnement de 450 000 €. Ses comptes sont à l’équilibre.

L’année 2020 sera marquée par l’organisation du Festival de folklore. Cet évènement emblématique du CLEC, rappela son président, attire, une fois tous les deux ans, des groupes du monde entier. Sa 14e édition aura lieu du 7 au 12 juillet. Elle aura pour marraine Frédérique Leblanc, maire adjointe de Méru et conseillère régionale, et pour parrain Joaquim Barroca adjoint au maire de Persan. Car ce Festival est partageur et rayonne autour de Chambly. L’occasion de rappeler que si les Camblysiens sont très majoritaires au sein de l’association (741), Persan est la première commune extérieure en termes d’adhérents (87).

Une très belle réalisation des enfants de la section Arts plastiques du CLEC, exposée à l'espace François-Mitterrand (photo J.-L. G.).

 

Le gros point noir, relevé lors de chaque assemblée générale, c’est la vétusté des locaux du CLEC, au 29 de la rue André-Caron. La demande vaine des travaux pourtant indispensable à effectuer « auprès du propriétaire ou de l’usufruitier, un véritable imbroglio juridique, déplore Kévin Potet. Nous avons réalisé des réparations de fortune, et nous rendrons, en mars prochain, deux salles de cours dans une ancienne maison d’habitation. Le problème du CLEC, insistait-t-il, c’est son bâtiment. On a la volonté de ne pas quitter le centre-ville, on a participé à la vie du cœur de ville, quand les parents déposent leurs enfants au CLEC, ils en profitent pour faire des achats près de là. La Ville a toujours donné des moyens à l’association. Lorsque la subvention du Conseil départemental baissait, la mairie compensait, nous expliquait-il après avoir clôturé l’assemblée générale. Et d’ajouter : « La commissaire aux comptes nous a rappelés que nous étions responsables de nos locaux et ceux qui nous soutiennent aussi. Je fais cet appel aux élus : prenez vos responsabilités. » Ils étaient nombreux dans l’assistance à entourer leur maire David Lazarus. Ce dernier a, par ailleurs, fait un point sur l’avancée des travaux de la salle Pierre-Sémard, qui devrait être totalement réhabilitée en septembre 2020, et la Maison des arts et des connaissances dont la construction démarrera au second trimestre près du gymnase Aristide-Briand. Deux dossiers dont nous vous reparlerons très prochainement.