La chasse aux œufs du Secours populaire français a attiré un demi-millier de personnes dans le parc Nelson-Mandela, à Chambly, le samedi 31 mars.
Une demi-heure avant l’ouverture de la chasse aux œufs, samedi 31 mars, une longue file d’attente s’était formée à l’entrée du parc Nelson-Mandela adossé à l’Hôtel de ville de Chambly. « Entre les enfants, les parents, les grands-parents, on a reçu 500 personnes », estime Alain Belfleur, le président local du Secours populaire français, l’association organisatrice. Au fond, c’est rassurant de constater que les vieilles traditions résistent aux jeux vidéo et aux réseaux parfois asociaux, le temps d’un après-midi, et resurgissent à l’échelle d’une commune (Beaumont et Persan ont également leurs chasses aux œufs). Les petits étaient excités comme des puces à la découverte d’un œuf dans un buisson. Parfois ils s’accordaient une petite pause pour pêcher dans un bac de sciure ou passer au maquillage.
Les 200 sacs remplis de chocolats récompensant les enfants ont tous trouvé preneurs. La grande majorité des lots provenait de dons de la grande distribution à l’association caritative. Les services techniques de la Ville lui avait installée des stands tenus par les bénévoles dont l'action était saluée par David Lazarus, le maire de Chambly. Comment ne pas soutenir le Secours populaire qui fait tant depuis la fin de la Seconde guerre mondiale pour les plus démunis ? Cette manifestation réunissait les familles de toutes conditions ; elle avait cette autre vertu des rencontres, des échanges. « Cette chasse aux œufs est organisée sur le plan national. Les bénéfices (environ 500 €) iront pour une ‘’urgence monde’’, explique Bernard Godet, trésorier de l’association et ancien maire de Chambly (1977 à 1995). Autrefois, à Chambly, on avait récolté 11 200 € pour les victimes du séisme à Haïti et 8 260 € pour celles de l’ouragan Irma. »
En marge de la journée, Bernard Godet pesait contre l’incivilité des gens. Pour préparer le terrain, il a avait évacué un seau d’excréments de chiens alors que la pelouse était fraîchement tondue.
