La justice autorise la fin des travaux du stade du FC Chambly

La justice autorise la fin des travaux du stade du FC Chambly

 

Le Tribunal administratif d’Amiens a autorisé la poursuite des travaux jusqu’à leur achèvement du stade Walter-Luzi, à Chambly. Celui-ci pourrait accueillir son premier match le 1er novembre.

Immense soulagement au FC Chambly-Oise (FCCO). Les travaux de son nouveau stade peuvent se poursuivre jusqu’à terme, a autorisé, ce vendredi 9 septembre, le Tribunal administratif d’Amiens. Ce jugement fait suite à un second référé contre l’autorisation environnementale déposé par l’Association pour l’aménagement de la Vallée de l’Esches (AAVE).

Le stade Walter Luzi, du nom du cofondateur du club en 1989, devrait être opérationnel le 1er novembre pour la venue de Blois, en National 2. « L’acharnement, le jusqu’au boutisme et le cynisme jubilatoire d’un homme et de ses soutiens politiques – très rares heureusement – ont échoué ! souligne Jean-Michel Rouet, vice-président du FCCO en visant Alain Perrein, président de l’AAVE. Mais il a fallu plus de deux ans et un long combat judiciaire pour que justice soit rendue aux dépens d’un pseudo-écologiste qui n’a eu de cesse de vouloir régler des comptes personnels en prenant en otage tout un club, ses licenciés, ses salariés, ses supporters. Dans l’histoire, le FC Chambly – SDF pendant ses deux saisons en Ligue 2 – est descendu de deux divisions et a perdu quelques millions d’euros de budget, faute de stade dimensionné, dès lors que le stade Walter-Luzi a été réduit à l’état de chantier sans issue pendant de longs mois. Plus grave, des gens ont perdu leur emploi… »

En effet, face aux deux rétrogradations (surtout la première qui a eu pour conséquence une baisse sensible de son budget de 8 à 2 millions d'€), le club n'a pu conserver dans ses effectifs des membres du staff technique et des services administratifs. « J’ai dû licencier des gens remarquables, travaillant avec beaucoup de compétences, déplore le président Fulvio Luzi. Mes nuits ont été très difficiles ». Durant cette longue lutte juridiciaire, il dit s'être inspiré de la sagesse de son père Walter, un homme apprécié de tous pour son humanité.