Sur le parquet rayonnent les danseurs

Sur le parquet rayonnent les danseurs

 

Élégance, technique, passion… La danse sportive était reine le samedi 25 février à la salle Léo-Lagrange, à Beaumont.

 

Petit à petit, Beaumont est une ville où l’on vient danser. Et de partout. « Nous-mêmes, on se déplaçait un peu partout en France, on s’est dit : ‘’Pourquoi pas organiser à la maison ?’’ », racontait Jean-Marc Stalter, le président du club de danse sportive du Tango noir. D’où une compétition nationale organisée pour la cinquième année consécutive et jumelée le samedi 25 février avec le Championnat de l’Île-de-France. « On a beaucoup de champions de France car l’Île-de-France présente un niveau élevé, faisait observer Jean-Marc Stalter, qui a pris part lui aussi à la compétition. Le championnat régional est sélectif pour le champion national. »

Sur son parquet séculaire, brillant, de la salle Léo-Lagrange, et sous le regard expert de 5 juges, 170 couples ont valsé, dansé le tango, la samba, le paso doble… Au total, interprété cinq danses latines et cinq autres standards. Premiers pas à 8 h 30, les derniers vers minuit ! L’élégance toujours, une technique bien affirmée. Et aussi, bien sûr, une passion inaltérable pour la danse qui se transmet dès l’âge de 7 ans dans la catégorie juvéniles. Clou du spectacle : des démonstrations du couple champion du monde en 2015 (10 danses), Steeve Gaudet et de Marioara Cheptene.

 

La salle Léo-lagrange est en passe de devenir un haut lieu de la danse sportive (J.-L. G.).

 

Cette journée représentait aussi une formidable promotion pour le Tango noir qui compte une centaine de danseurs dans ses rangs, dont la majorité pratique les danses en loisirs. Ses spécialités : le tango argentin et la salsa. Journée d’émotion aussi : Marie-Jo Verney, le professeur de l’école de danse, a eu la douleur de perdre son compagnon deux jours avant les compétitions. Les membres du club portaient un brassard noir, ou rouge pour les hommes vêtus d’une chemise noire. « On dansera pour eux », glissait, en matinée, Jean-Marc Stalter, la voix émue.

 

Grâce et technique (photo J.-L. G.).