Depuis le 1er janvier, le Groupe hospitalier Carnelle-Portes de l’Oise (Beaumont, Méru, Saint-Martin) a fusionné avec le Centre hospitalier de Pontoise et le Groupement hospitalier du Vexin.
Le Groupe hospitalier Carnelle-Portes de l’Oise (GHCPO), dont dépend l’hôpital de Beaumont ainsi que ceux de Méru et de Saint-Martin, a fusionné, le 1er janvier, avec le Centre hospitalier René-Dubos de Pontoise et le Groupement hospitalier intercommunal du Vexin, à Magny, pour former une seule entité.
Ces établissements coopéraient étroitement depuis 2014, avec la création d’une CHT (Communauté hospitalière de territoire en direction commune) puis en 2016 avec le regroupement des trois établissements au sein du GHT NOVO (Groupement hospitalier de territoire) Nord-Ouest Vexin Val d’Oise.
D'après la direction, cette union au sein du GHT NOVO a permis « des avancées, en matière de prise en charge, aujourd’hui bien tangibles » à l’hôpital de Beaumont. Ainsi l’activité de chirurgie, compromise, a pu être consolidée, développée et modernisée avec la mise en œuvre de chirurgie ambulatoire, par des équipes chirurgicales de territoire communes au CH de Pontoise et au GHCPO. Une offre de chirurgie vasculaire a également été proposée. La maternité (grâce à la présence obligatoire de chirurgien viscéral sur le site) a pu être maintenue et son activité connait une croissance régulière (1 200 naissances en 2022). Des consultations de pneumologie, de cardiologie ont récemment été ouvertes ainsi qu’un hôpital de jour de diabétologie.
« Cette fusion est porteuse de nouveaux projets, dans une dynamique résolument tournée vers l’avenir, avec comme priorité la reconstruction ou la modernisation des hôpitaux des sites de Pontoise, Magny et Beaumont », indique la direction.
Face à l’inquiétude des agents, Alexandre Aubert, directeur du GHT NOVO avait souligné dans « La Gazette du Val-d’Oise », en date du 25 mai 2022, que « cela permettra d’alléger le travail administratif et d’avoir un seul budget. L’angoisse du personnel beaumontois est légitime, mais le raisonnement par nombre de lits est obsolète ».
Cependant pour le Comité de défense des hôpitaux de Beaumont, Saint-Martin et Méru, « la mort des services de santé continuent car nous savons ce que veut dire fusion chez nos gestionnaires du capital ».
