L’École de la 2e chance en Val-d’Oise existe depuis un an à Beaumont

L’École de la 2e chance en Val-d’Oise existe depuis un an à Beaumont

 

Installé à Beaumont depuis novembre 2018, le site de l’École de la 2e chance du Haut Val-d’Oise aide des jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire, en insertion professionnelle, à trouver une formation ou un emploi.

On se croise, on s’active, on sourit. Travail et bonne humeur s’accordent ce matin-là dans les locaux de la rue Albert-1er à Beaumont qui sont répartis entre la Mission locale, l’Assurance-maladie, et un troisième dispositif, l’École de la 2e chance en Val-d’Oise. Il y a une cohérence dans ce partage de l’espace socio-professionnel. L’École de la 2e chance est la petite dernière. Elle s’est installée à Beaumont il y a tout juste un an, en novembre 2018. Elle accueille les jeunes du territoire. Son nom dit tout de la volonté de relancer ceux qui ont eu une rupture dans leur parcours scolaire. « C’est un label, il y a 130 structures en France, dont 4 dans le Val-d’Oise », détaille Vincent Levasseur, le responsable du site de l’e2c du Haut Val-d’Oise. Précisément, il s’agit de l’une des Écoles de la 2e chance du HUB de la Réussite (cela « parle » aux jeunes), ajoute le responsable local, dispositif qui offre aux jeunes un écosystème pour favoriser leur insertion professionnelle. »

En 2019, le site du Haut Val d’Oise aura accueilli 80 personnes, entre 16 et 25 ans, qui étaient jusqu’alors restées en marge du milieu scolaire ou professionnel. « La finalité, c’est de les orienter vers une formation ou un emploi, qu’ils obtiennent une qualification ou un emploi. À Beaumont, près de 70 % d’entre eux ont trouvé l’un ou l’autre, en moyenne après 5 à 7 mois de parcours. Il y a de belles réussites. »

Un jeune homme a repris le cours de ses études, passer son bac pro Commerce, trouvé une formation en alternance à Norauto à Chambly. Une jeune femme a décroché un CDI dans une boutique de prêt-à-porter à Paris. Deux autres personnes ont effectué une formation d’agent de sécurité, et l’une d’entre elles a signé un CDI. Commençant par une période d’essai de 7 semaines, le parcours est d’un an maximum, sous la forme d’une alternance théorie-pratique, avec des stages dans des entreprises partenaires. « C’est une remise à niveau, en français, mathématiques, informatique et culture générale. On fait en sorte que cela ne ressemble pas à l’école, on présente les choses de manière ludique et pédagogique insiste Vincent Levasseur. Nos stagiaires se lèvent le matin, ils ont des horaires, un cadre. Les jeunes perçoivent une indemnité d’environ 300 euros mensuels (130 € pour un mineur), bénéficient de la gratuité des transports et du financement du code de la route.

Ici, les jeunes travaillent leurs projets professionnels et s’initient aux techniques de recherche d’emploi, essentielles lors de leurs présentations aux recruteurs. « Le relationnel c’est important », souligne le responsable. Bientôt les stagiaires distribueront un café aux voyageurs de la gare de Persan, pour échanger avec eux.

. Renseignements et inscriptions : 06-98-57-23-88 ; www.e2c95.com. Permanence chaque lundi (14 h à 17 h), à l’épicerie solidaire, à Boyenval.