Présidé par André Pain depuis 34 ans, le Comité de Beaumont, Persan, Mours, Nointel du Souvenir français a besoin de sang neuf pour assurer sa pérennité.
« Êtes-vous d’accord pour me supporter et rester ? », a demandé André Pain en se tournant vers son épouse Marie-Thérèse, secrétaire, et Muriel Bila, trésorière, dimanche 20 janvier, lors de l’assemblée générale, dans la Maison des associations ? Oui, bien sûr ! André Pain compte 34 années de présidence du Comité de Beaumont, Persan, Mours, Nointel du Souvenir français. Il a été nommé en 1985 par le général d’armée Richard, alors président général de l’association. Il est également trésorier départemental et responsable du fichier Intranet pour la diffusion de la revue trimestrielle du Souvenir français. Il œuvre et se dévoue sans compter pour que vive la mémoire historique. « Je veille à l’entretien et au fleurissement des 19 sépultures, dispersées dans le cimetière de Beaumont. Il y aussi l’ossuaire de 14-18 et la stèle du 89e Régiment d’infanterie qui a combattu les 10, 11 et 12 juin 1940 sur les bords de l’Oise. » À Persan, l’entretien des tombes est assuré par la Municipalité. « L’employé municipal s’occupe parfaitement du carré militaire », témoigne-t-il. Au cimetière de Nointel, André Pain fleurit deux pierres de soldats français inconnus ? . Y reposent également 6 aviateurs britanniques et néo-zélandais dont l’ambassade de Grande-Bretagne veille à la propreté des lieux. Trois soldats sont enterrés à Mours.
« L’une des autres missions du Souvenir français est de participer aux commémorations et transmettre aux jeunes générations le devoir de mémoire », dit-il. Les membres de l’association prennent de l’âge. Michel Ottenin ne peut plus porter le drapeau. Un jeune persanais l’a remplacé. C’est à Persan, du reste, qu’André Pain s’est rendu dans les écoles pour expliquer la raison d’être du Souvenir français. Présent lors de l’AG, le délégué val-d’oisien Bernard Robert, a précisé qu’au niveau départemental, l’association a investi 6 160 € en 2018 pour emmener les enfants d’une trentaine d’écoles sur les lieux de mémoire. Présente dans l’assemblée, Marie-Camille Svetovidoff, présidente de Cercle beaumontois du patrimoine, a invité les membres du Souvenir français à se rendre au vernissage de l’exposition « Vivre la Grande guerre à Beaumont », le samedi 26 janvier (15 heures), à l’Hôtel du Croissant.
