2022 à Beaumont

2022 à Beaumont

 

Les travaux de la nouvelle école, à l’ancien CNEFASES, destinée à remplacer celle de Kergomard, seront la priorité de la Municipalité de Beaumont l’an prochain. Le maire, Jean-Michel Aparicio se projette sur 2022…

Au début de l’année 2021, l’actuelle équipe municipale, élue en juin 2020, n’a pu inviter les Beaumontois à partager ses vœux, en raison de la crise sanitaire. Et, aujourd’hui, face à la recrudescence des cas de personnes touchées par le virus, rien ne dit que la cérémonie, prévue le samedi 8 janvier, à la salle Léo-Lagrange, pourra se tenir.

Une deuxième annulation serait un crève-cœur pour Jean-Michel Aparicio, un maire qui place le contact humain et l’écoute au-dessus de tout. Le grand projet de sa mandature est, on le sait, la création un nouvel écoquartier à l’intérieur des 2 hectares et des 5 000 m² de bâtiments du CNEFASES (Centre national d’études et de formation pour l’adaptation scolaire et l’éducation spécialisée), qui dorment depuis trop longtemps. Ils ont achetés par la Ville à l’État pour 783 000 euros, une très bonne affaire.

En 2022, dans ce site, commenceront les travaux de l’école Kergomard. Le bâtiment existe déjà (il longe la rue Léon-Godin). Coût de l’opération : 600 000 € avant subventions (au minimum 60 %). « Une priorité », insiste le maire. Il s’agira de la première réalisation du vaste chantier du CNEFASES qui prendra corps à la rentrée de septembre 2023 qui sera, si tout va bien, la première pour les enfants de maternelle et de primaire dans ce nouvel établissement de 8 classes. La volonté des élus est que les matériaux utilisés permettent à l’école d’avoir une autoconsommation énergétique égale au moins à 80 % de ses besoins. « Je souhaite une ferme pédagogique en même temps que l’école », souligne Jean-Michel Aparicio. Selon l’un de ses adjoints, Patrick Moreau, chargé de ce dossier, « l’association La Ruche beaumontoise pourrait être un bon support pour démarrer ».

Jean-Michel Aparicio, maire de Beaumont.

 

« On fera des réunions publiques sur le CNEFASES lorsque la situation sanitaire le permettra, indique le maire. Les Beaumontois seront consultés régulièrement. Le bâtiment destiné à recevoir des femmes victimes de violence, on va le casser et le reconstruire », explique le maire. Comme un symbole.

« La maison de l’ancien directeur du CNEFASES sera dédiée à l’environnement, ajoute-t-il. Le plus difficile, c’est l’exploitation du grand bâtiment. Sur l’une de ses ailes, il y aura un centre de loisirs, sur l’autre une salle de restaurant pour l’école et le centre de loisirs. Au milieu, pourquoi pas un restaurant, des salles de coworking ? L’amphithéâtre présente un intérêt pour les entreprises. On espère attaquer les travaux en 2024. »

Une période dense si les délais sont tenus car, en plus de la rentrée scolaire de 2023 dans la nouvelle école, le dernier trimestre de cette année-là devrait être celle de la mise en service d’un parking de 100 à 120 places autour de la future ex-école Kergomard qui accueillera des activités que le maire devrait annoncer prochainement. Adossés à ses murs, le dojo et un garage seront détruits. Un énorme « plus » pour le commerce local que ces emplacements de stationnement dans le centre-ville et à deux pas du marché, accessible par l’escalier de la rue Duquesnel et le passage piéton de la rue Nationale.

Le commerce, justement. « Nous avons inscrit au budget 2022, la rénovation de trois commerces pour 50 000 € chacun : deux sont situés rue Albert-1er, le troisième rue du Beffroi, poursuit Jean-Michel Aparicio. Aujourd’hui, on a assez de banques, de kebabs, de pizzeria… Il nous faut des commerces de bouche, comme un charcutier, un fromager, pour faire venir les gens en centre-ville. » Lorsqu’on lui rappelle que les prix sont supérieurs à ceux pratiqués par la grande distribution, omniprésente autour de Beaumont, il rétorque : « Pas forcément beaucoup plus chers. D’ailleurs, regardez, Ramdane, sa Boucherie de la Poste marche super bien, il a même ouvert le dimanche ! »

La Municipalité pousse aussi pour l’ouverture d’un cabinet médical dans le centre-ville, tandis que celle de Mours est  toujours à la recherche d’un praticien et que la commune de Bruyères va voir le sien partir à la retraite…

Dans le centre, toujours, la médiathèque sera sensiblement agrandie. Des locaux commerciaux appartenant à la ville, contiguës à cet équipement, seront détruits et reconstruits à l’identique de cet ancien hôtel de ville. Comme pour la future école, le coût de cette transformation importante est de l’ordre de 600 000 € (avant subventions).