Un grand pôle éducatif à la place de l'ancien CNEFASES de Beaumont

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Un grand pôle éducatif à la place de l'ancien CNEFASES de Beaumont

 

La Ville de Beaumont va acheter l’ancien CNEFASES (Centre national d’études et de formation pour l’adaptation scolaire et l’éducation spécialisée) et le transformer en un grand pôle éducatif avec notamment la réalisation d’une école.

La dernière séance du Conseil municipal de Beaumont, jeudi 27 mai, à Beaumont, était pour la première fois depuis plus d’un an accessible au public. Cependant – c’est un plus – elle était à nouveau présentée en direct depuis la salle Léo-Lagrange sur la chaîne YouTube (cliquer sur la photo pour le regarder). Si vous la visionnez seulement, vous vous apercevrez que les débats ont été, comme souvent, très animés…

L’acquisition de l’ancien CNEFASES (Centre national d’études et de formation pour l’adaptation scolaire et l’éducation spécialisée), avenue du président-Wilson, a été le point le plus important de la soirée. C’est l’une des promesses électorales de la Municipalité lors de la campagne de 2020. Il y a quatre ans, la maire précédente, Nathalie Groux, avait souhaité, elle aussi, le racheter cette propriété de l’État, d’une superficie de 2 hectares, dans la perspective d’un programme immobilier et de logements pour des gendarmes (finalement installés à Persan. L’affaire ne s’était pas conclue en raison du coût élevé demandé par le service des Domaines à la Ville, soit 1,38 million d’euros. En poste depuis 11 mois, la nouvelle équipe l’a obtenu pour un coût presque deux fois moins élevé. « Nous avons demandé à payer 800 000 €, les Domaines ont fixé un prix de cession à 783 000 €, un prix plus bas car il s’agit d’une réalisation de bâtiments d’intérêt public », explique le maire Jean-Michel Aparicio.

Elle est destinée en très grande partie à l’enfance et à la jeunesse beaumontoise puisqu’elle comprendra une école, un centre de loisirs, une cuisine centrale, une ferme pédagogique pour les scolaires et des logements pour les étudiants. Un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences conjugales est également prévu.

« Nous souhaitons en faire un lieu de l’éducation, de la citoyenneté, la solidarité, de l’écologie », a énuméré Dominique Pyck, adjoint délégué à l’urbanisme, aux travaux et aux marchés publics, a retracé l’histoire de ce site, dont l’origine, en 1906, est la construction de la maison d’un chirurgien, devenu successivement un sanatorium, un centre national de pédagogie spécial juste après la Guerre, un CNEFASES en 1973, qui a fermé en 1997.

« Nous signerons dans quelques jours un acte de vente administratif avec la DGGIP (Direction générale des finances publiques), souligne Jean-Michel Aparicio. Nous avons commencé à chercher des subventions auprès de l’Etat et de la Région, qui pourraient représenter 80 % du prix d’acquisition. Si tout va bien, le CNEFASES nous coûtera 160 000 €. »